Sous la cabane en bois (Pv Akai)

Je ne savais pas à quoi il pensait ni ce qu'il faisait mais je fouillais dans mes bottes ainsi que les élastiques qui accrochaient mes cheveux, on sait jamais je mets souvent mes boîtes un peu n'importe où alors ce ne serait pas étonnant qu'elles soient là. J'avais l'impression de ne pas avoir vu le ciel depuis si longtemps qu'il me manquait, je regardais la petite lampe qui éclairait la cellule avant de me lever de sur mon lit. Il arriva enfin après un long moment avec un chariot, je m'étais assise sur le lit et le regardais trébucher. Une de mes boîtes tomba sur le sol, je savais que j'en avais apportée au moins une mais ça ne devais pas être la seule. Elle arriva juste devant ma cellule, devant les barreaux je me jetais rapidement dessus, vu que j'avais mis des gants mes bagues étaient cachées en dessous. Je l'ouvris alors mettant dans ma bague la Flamme de Dernière Volonté de la Tempête, petit à petit je me vois armée de disons un canon sur la main gauche, j'aime bien appeler ça comme ça mais bon. Deux petites flammes de type Tempête apparaissaient sur les côté, il y avait un petit endroit pour pouvoir viser, je me sentais mieux tout un coup avec les choses qui me sont familières. Dans son oeil gauche on pouvait aussi voir la Flamme de la Tempête, je visais la porte avant qu'avec ma bague je donne un peu de puissance à mon attaque, seulement pour détruire la porte, des petites étoiles blanches ainsi que la Flamme de la Tempête semblait être prêtes à être tirer de mon arme.

- Rosa della Tempesta !

Enfin la porte semblait détruite, je restais calme regardant celui qui m'avait dit se nommer James le visant avec mon arme un sourire aux lèvres.

- Ton nom ?

Invité

Il n'eut pas le temps de ramasser la boite. Le chariot le gênait et la jeune fille fut plus rapide. Le temps qu'il fasse le tour et essaye de déplacer cette maudite table à roulette, qu'il trouve les clefs et ouvrent la porte, elle la visait de ses flammes. Il n'eut que le temps de reculer avec son chariot, que cette dernière explosa, le propulsant un peu.

Il se releva pourtant très vite mais elle se tenait déjà devant lui, son arme pointée sur lui. Celle là même qui venait d'exploser une porte. Autant dire qu'il n'allait pas jouer au malin.

- Mon nom n'a pas d'importance. Je vois que tu t'es remise plus vite que prévu. Je savais que j'avais commis une erreur dans les dosages et voilà que tu viens de me le prouver. Au moins, je sais à quoi m'en tenir avec cette expérience. Moi qui voulait tout reprendre à zéro.

Il fit une pause et se décala légèrement du chariot.

- D'ailleurs j'ai trouvé que tu avais plutôt apprécier. Cela te tenterait peut être de la faire en tant que volontaire. Pour aider la science. Je suis certain que tu apprécierais que je réveille en toi tes pulsions masochistes.

Il parlait pour la noyer et gagner du temps. Seulement il était encore très loin de l'effet du produit qui lui ferait perdre la mémoire. Il allait devoir trouver une autre idée s'il ne voulait pas finir en steak haché.

- Et maintenant petite Akai, fit il en disant son nom pour lui montrer qu'il le connaissait très bien, tu compte faire quoi ? Me tuer peut être ? ajouta t'il en écartant les bras tout en avançant vers elle.

Plus qu'un pas et il serait assez près pour la désarmer.

Après mon attaque il se releva ayant été éjecté par celle-ci, je ne l'avais pas spécialement pris pour cible mais c'était très bien ainsi. Il disait que son nom n'avait pas d'importance, très bien mais plus tard il faudra bien que je le force à me le dire histoire qu'il soit dans mon rapport, il disait que je m'étais remise plus vite que prévue mais j'en avais encore plus assez de l'entendre lui et ses discours pourris ! Il disait qu'il avait commis une erreur de dosage, moi je les avais pourtant bien sentis passées toutes ses drogues, il voulait recommencer à zéro. C'était le cas mais cela commençait autrement, il se décala du chariot alors que je le suivais du regard. Il me disait que j'avais semblé apprécier, tu parles c'était seulement à cause de ses drogues il me demanda ensuite si je voulais être volontaire pour le refaire, pour la science et qu'il serait certain que j'apprécierais. Je chargeais légèrement mon arme même si pour l'instant je ne ferais rien.

- Sa m'étonnerais beaucoup, à ce que je sache tu ne peux pas lire dans mes pensées et puis je n'aimes pas la science, je ne te conseilles pas de m'amadouer avec tout ça.

Il faisait une petite pause, j'espérais qu'il avait bien retenu ce que je lui avais dis mais il repris finalement la parole m'appelant "Petite Akai", il me demandait si je comptais le tuer dit-il en s'avançant vers moi les bras écartés. Il était tout près, même trop je n'avais pas complètement chargé mon arme je la pointais toujours vers lui je fis alors un saut en arrière. Cette attaque ne le tuerais pas c'était sûr et ne servait d'ailleurs.

- Si un tueur ne peux pas tuer c'est une honte.
Rosa della Tempesta

Cette attaque était moins puissante que la précédente, il fallait bien que moi aussi je m'amuses. Le rôles s'inversaient, il ne fallait pas être jaloux.

Invité

Voilà que la petite savait se servir de cet engin. Il était tout près d'elle quand la décharge l'atteignit à la poitrine, le propulsant de nouveau mais moins loin. En fait, elle le fit surtout tomber sur le sol. Il porta une main sur son torse, reprenant son souffle et mit quelques secondes pour se relever.

- A... à quoi tu jouez, lança t'il. Ce n'est pas comme ça que tu te débarrasseras de moi.

Il se redressa complètement et resta immobile un instant, le temps d'évaluer la situation. Il fit mine de reprendre encore son souffle et d'un pas fut sur elle, lui attrapant le bras pour le lui tordre dans le dos. Mais Akai bougeait comme un ver de terre, dans tous les sens, même si cette torsion devait être douloureuse, elle réussit à se défaire de son emprise. Il lui donna une gifle pour la propulser au loin et l'attrapa par un bras pour la tirer dans la pièce moyennageuse.

- Petite garce, tu croyais t'en tirer comme ça.

Il la tira pour la relever afin de lui mettre un fer autour du poignet mais elle était glissante comme une savonnette à force de gigoter sans cesse. Il la lâcha de nouveau et se baissa pour lui saisir une jambe.

Il semblerait que je l'ai blessé, il fut propulser pour finalement mettre sa main sur son torse et se relever lentement il me demanda à quoi je jouais et disait que ce n'était pas comme ça que je me débarrasserais de lui.

- Je joue à un jeu d'enfant que les adultes ne peuvent comprendre, un jeu d'enfant ne consiste pas à tuer des gens je te rassures.

Il se releva enfin totalement alors que je jetais un rapide coup d'oeil aux environs histoires de trouver mon katana, il fit un pas vers moi m'attrapant le bras et me le coinçant sur le dos. Je bougeais en tout sens pour me dégager malgré que ce soit plutôt douloureux si on y ajoutait en plus tout ce que j'avais subis, je ne pouvais pas perdre si tôt. Il me donna une forte gifle me propulsant assez loin, je touchais un instant ma joue rouge, il n'y était pas allé de main molle. Il m'attrapa par le bras m'emmenant dans une pièce inconnue et très étrange, vraiment sale je trouves et on aurait dit qu'elle appartenait à un vieux. Il me surnomma cette fois "Petite Garce". Je... ne... suis... pas... petite !!! Comment faut l'expliquer ça ? Il me tira finalement pour me relever et m'attacher à des menottes mais je continuais de bouger dans tous les sens pour me dégager et finalement sa main glissa et il tomba mais m'attrapa une jambe. Quel insecte collant maintenant que j'y pense ! Je lui donnais avec mon autre pied libre un coup et recula rapidement, je me retrouvais alors contre le mur, je sortis rapidement de la pièce pour chercher mes armes. Je trouvais alors ma cape, mes chaînes et mon katana. Je rangeais mon arme dans la boîte que j'avais déjà avant de regarder autour de moi vérifiant qu'il ne m'ait pas rattrapé. Alors, où est la sortie ?

Invité

Quelle sale peste. Elle avait réussi à lui échapper de nouveau. Le temps qu'il la suive elle était dans l'autre pièce, cape sur le dos, arme à la hanche, cherchant la sortie. Il stoppa, s'appuya contre le chambranle de la porte et se mit à rire.

- Tu cherches comment sortir d'ici n'est ce pas ? Mais tu ne trouveras pas. Ne penses pas que la porte soit si évidente. Je sais et je dois me protéger des intrus. Surtout cet endroit.

Il s'avança d'un seul coup et lui sauta dessus pour la faire tomber à la renverse. Ils se retrouvèrent au sol tous les deux dans un bruit de chaînes qu'elle avait récupérées. Il lui asséna un coup de genou dans le ventre et sa force était bien trop supérieur pour qu'elle puisse faire quoique ce soit. Il lui donna un coup de poing au même endroit et la souleva par les poignets qu'il tenait fermement.

- Terminé les petites expériences toutes gentilles. Tu vas me payer ta tentative d'évasion.

Il la tira pour la relever et la passa derrière elle, lui asséna un coup de genou dans les reins à lui couper le souffle. Il la fit avancer de force dans la pièce voisine et la pendu aux fers les poignets la soulevant pour que ces pieds ne touchent pas le sol. Il était froid, brutal et une envie de la tuer sur le champs le démangeait. Mais il opta pour tout autre chose. D'un geste sec il tira sur sa cape, jeta ses armes et alla chercher un torchon mouillé qu'il tordit fortement. Il caressa son dos avant de reculer d'un pas.

- Tu va le sentir passer.

Il fit claquer un premier coup et un minuscule lambeau de peau se mit à rougir. Il la frappa de nouveau, encore et encore, rougissant son dos, arrachant même quelques lambeaux. Le torchon claquait parfois sur son ventre. Il était dans une colère noire et ses coups étaient particulièrement violents, lui arrachant des cris tant il tapait de toutes ses forces. Son bras en avait mal. Il ne cessa que lorsque son corps n'eut plus aucune force. Alors il vint devant elle, lui attrapa le visage entre les doigts ; un visage fatigué et déformé sous la douleur ; et lui dit :

- Je ne me m'arrêterais que lorsque tu me demanderas pitié ou que tu perdras connaissance.

Il tordit le torchon devant ses yeux avec un sourire sadique avant de passer une main sous son soutien gorge pour lui pincer le sein à la faire hurler. Il recula et lui donna un coup de torchon sur les cuisses, puis sur le ventre avant de revenir à son dos déjà fortement douloureux.

- Demande pitié maintenant ou je continue.

La voyant silencieux, il reprit son oeuvre se délectant e de ses cris et de ses gémissements.

Il me demanda si je cherchais à sortir, non pas du tout, bah bien sûr que oui que je cherche la porte. Alors que je tenais le pommeau de mon katana il me dit que je ne trouverais pas, très encourageant tout cela... J'allais sortir mon katana mais il me sauta dessus me bloquant, je tentais encore de me débattre du mieux que je pouvais mais c'était très difficile. Il me donna un violent coup de genou dans le ventre puis un coup de poing avant de m'attraper par les poignets, la Flamme sur mon oeil faiblissait grandement. Je reprenais un peu ma respiration avant qu'il me donne un deuxième coup de genou dans les reins cette fois me disant que les petites expériences gentilles étaient terminées. Il m'accrocha et, pendue par les mains, mes pieds ne touchant pas le sol j'étais un peu sonnée. Cette fois cependant j'avais cachée ma boîte pour ne pas qu'il la trouve donc même si il m'enlevait tout le reste il me restait celle-là. Il avait un torchon mouillé qu'il essora avant de faire un pas en arrière et de me caresser le dos avec. Il le fit finalement claquer sur mon dos, je me retenais de crier tentant de garder un regard calme. Cependant il continuait, une fois, deux fois, trois fois et cela continuait et petit à petit je lâchais des cris. Il pris mon visage entre ses doigts m'expliquant qu'il n'arrêterait que quand je le supplierais d'arrêter ou que je perdes connaissance, il tordit devant moi le torchon avant de passer sa main sous mon soutien-gorge pour me pincer un sein, je poussais un cris de douleur qui continua lors qu'il tapa le chiffon sur mes cuisses mon ventre puis une nouvelle fois sur mon dos et là il y eut un grand silence. Il me demanda de dire de demander pitié sinon il continuerait, j'en avais marre de tout ça franchement. Je baissais alors la tête, j'avais les bras qui me tiraient.

- Je demandes... Pitié.

Invité

Voilà qu'elle finissait par plier ou par feinter. Peu lui importait. Il aimait dominer et entendre qu'elle le suppliait était un véritable délice. Il aurait bien continuer à la tourmenter pour son seul plaisir mais il avait promis d'arrêter si elle accédait à sa demande. Il jeta le chiffon sur la table et fit le tour de sa victime pour lui faire face. Sur son visage un petit sourire sadique. Il lui leva la tête. Elle était en sueur. Une sueur due à la douleur. Ses traits étaient fatigués et elle pendait sans force au bout de ses chaines qui très vite entameraient ses chairs.

Il passa ses mains sur les écorchures faites sur son ventre. Il devait lui en cuir et les doigts de l'homme qui se promenaient sur ses plaies devaient être comme une râpe sur la peau fragilisée. Il se baissa alors pour fixer ses chevilles à une chaine venant du sol sans trop la tendre et glissa sous chacun de ses pieds nus un piquait en cône, finissant par une pointe arrondie. Elle ne pourrait pas les faire tomber, mais si elle voulait un temps soit peu soulager ses bras, elle pourrait y poser les pieds. Seulement la pointe, même arrondie, s'enfoncerait et elle se ferait mal par son propre poids.

- Il ne fallait pas me défier ma jolie, lui lança t'il avant de sortir.

Il la laissa ainsi des heures, dans sa souffrance, pendues par les bras qui devaient être terriblement endoloris au point qu'elle ne résisterait pas à les reposer en offrant ses plantes de pieds aux bouts de bois. Il était retourné à son ordinateur et il l'entendait gémir de l'autre côté de la porte qu'il avait fermée pour la laisser dans le noir complet.

De nouveau il regarda l'horloge. Plus que 3 heures. Il devait compter une heure pour la ramener à la plage. Il pourrait donc s'amuser avec elle encore deux bonnes heures. Il griffonna quelque chose sur un bout de papier et se demanda dans quel état elle était. Il décida d'aller voir et fit jouer la grosse clef de la porte dans la serrure pour vérifier, appuyant sur l'interrupteur pour donner de la lumière.

Il tourna autour de moi avant de s'arrêter en face de moi alors que j'étais en sueur fatiguée de tout cela, les chaînes commençaient à s'incruster dans ma peau et s'était douloureux je l'avoue. Il passa ses mains sur mon ventre mais ce n'était que plus douloureux, se baissant pour regarder mes pieds il mit arrondies sous mes pieds. Il me dit qu'il ne fallait pas que je le défies, un instant j'ouvris les yeux pour le regarder d'un regard froid avant de les refermer lentement. Il faisait noir dans ma pièce mais j'avais à peu près pus voir l'endroit et où j'étais accrochée, je me rappelais de quand je pratiquais de la gymnastique et tentais après avoir posé quelques minutes mes pieds qui étaient devenus rouges je tentais, le plus discrètement possible de me balancer malgré le bruit des chaînes et la douleur. Lorsque je pus enfin faire un tour complet je me retrouvais à l'envers devant forcer sur mes mains qui tremblaient mais cela ne durerais que très peu de temps et les chaînes partaient dans tout les sens, je ne pouvais faire tout cela que grâce à ma Dernière Volonté. Maintenant que j'y pensais je pouvais peut-être atteindre ma boîte ! Je l'avais bien cachée alors il n'y avait pas de raison ! Je repris une position normale me forçant à ne pas poser mes pieds sur la pointe, je tentais de toucher une de mes queues de cheval où j'avais rangé ma boîte avant qu'il ne me voit. Je l'atteint enfin tentant de la prendre fermement en main pour ne pas la laissé tomber ce qui était difficile. Soudain derrière la porte j'entendis des pas, je tentais de l'autre main d'atteindre la boîte et d'émettre un flamme. Je réussis juste attend mais il fallait maintenant que tout soit rapide et beaucoup plus de discrétion histoire de ne pas revenir au point de départ, je gigotais partout posant parfois un peu mon pieds. Finalement je réussis à viser le haut avec mon arme et la chargeant je dis.

- Rosa della Tempesta

Je n'utilisais que de faibles attaques pour ne pas trop me dépenser, je pus enfin poser mes pieds au sol même si c'était un peu douloureux. Les chaînes étaient encore à mes main, je ramassais ma cape ainsi que mon katana rapidement et ayant d'une main mon katana, de l'autre mon arme je regardais cet imbécile qui m'avait tant fait souffrir.

Invité

La lumière n'éclairait pas la pièce totalement mais suffisamment pour voir que les chaines au plafond étaient brisées et que plus personne ne pendait au bout. *Sale petite peste* fut la seule pensée qu'il ait eu le temps d'avoir. Il se retourna pour la chercher des yeux, sachant très bien qu'elle devait se cacher dans la pièce qui n'était pas assez meublée pour lui permettre un camouflage efficace. Un oeil vers la table. Rien. Et puis, il entendit son souffle court. La fatigue, la douleur, la peur. Ces trois éléments pouvaient devaient créer chez elle ce souffle bien particulier. Elle était derrière lui. Il ne la voyait pas encore. Pour cela il aurait fallu qu'il tourne la tête. Il se demanda pourquoi elle n'avait pas encore tiré sur lui. Il était bien moins solide qu'une chaîne et avec sa flamme elle pouvait le détruire comme elle voulait. Pourtant il était encore bien en vie.

Il ne pouvait pas rester indéfiniment dans cette position. Il allait devoir bouger et lui faire face. Lentement il se tourna et il la vit, caler contre le mur, essoufflée, le bras tendu prête à tirer sur lui. Il ne dit rien, ne marcha pas, ne bougea que son corps pour lui faire face avec des gestes très lents. Elle était énervé, en colère et ses yeux disaient qu'elle était prête à le tuer.

Il ne se rendit compte qu'elle fit feu que lorsqu'il entendit sa faible voix. Est ce qu'elle avait visé le coeur et l'avait manqué. Ou alors avait elle chercher à le blesser tout simplement pour la maîtriser et le mettre hors d'état de nuire ? Il n'avait pas de réponse à ces questions. Tout ce à quoi il pensait, c'était cette brûlure à l'épaule qui saignait. Il avait plaqué une main dessus en grimaçant tout en s'appuyant sur un coude pour se redresser, la tête penchée en avant.

- Tu ne m'as pas manqué Akai, fit il en se redressant pour s'appuyer contre un mur.

Il regardait de temps en temps sa main avant de la remettre contre son épaule. Il l'avait bien sous estimée. Elle était rusée et pleine de ressources. Il avait vraiment été stupide. Il aurait dû la mettre à poil. Au moins il aurait vu qu'elle cachait l'une de ses boites. Il releva la tête pour la voir toujours dans son angle comme si le temps n'avait pas avancé. Et pourtant ce dernier s'égrainait et la menait inéluctablement à la perte de mémoire de ces dernières 24h. Il la fixa et lui demanda :

- Que compte tu faire à présent ? M'achever, ajouta t'il en la voyant toujours son arme pointée sur lui.

Mon katana était accroché à mon bras par la chaîne qui auparavant me pendait, la lame de mon katana était entourée de la flamme de la Tempête. J'étais fatiguée et j'avais peur d'encore faire la même erreur que tout à l'heure, j'avais touché avec mon attaque son épaule qu'il tenait avec son autre main. Il se redressa contre le mur affirmant que je ne l'avais pas manqué, je respirais plutôt difficilement, j'avais aussi attachée mon arme à mon bras histoire qu'il ne tente pas de me la prendre. Je restais devant lui quelques fois risquant de trébucher, dans mon état le tuer était peut-être possible mais c'était risqué pour moi. Personne ne viendrait me chercher et je ne savais pas du tout où j'étais, je m'appuyais avec mon arme le menaçant avec mon katana qui avait pris une couleur rouge. Plus jeune ma mère m'avait appris un style et je savais bien comment l'utiliser même si j'avais une main prise, je regardais essoufflée celui dont je ne connaissais pas le nom malgré tout le temps que j'avais passé ici.

- Dis... Dis-moi ton nom !
Réussis-je à articuler, je regardais autour de moi, aucun moyen de s'évader. Je ressentais encore un peu l'effet de certaines drogues et malgré que ce soit peu cela n'améliorait pas mon état et s'ajoutait plutôt à ma douleur. Je pouvais pas finir comme ça, je tentais de maintenir la flamme qui était dans mon oeil pour renforcer ma puissance mais je me sentais très faible. Est-ce que lui était dans le même état que moi ?

Invité

Elle avait l'air vraiment faible. Un avantage qu'il avait sur elle même si la blessure et le choc l'avait amoindri. Il fallait déjà qu'il arrive à se relever sans qu'elle ne lui tire dessus de nouveau et il pensait bien qu'il ne réussirait pas aussi facilement. Il devait donc trouver une parade à cela. Une excuse qui ferait qu'elle le laisserait se remettre debout. En attendant le temps jouait pour lui et contre lui. Il ne fallait pas qu'elle perde la mémoire dans son laboratoire, mais à l'extérieur.

- Mon nom ? Korhus, Korhus Kroll, ou Double K pour ceux qui me ne me connaissent pas sous mon meilleur jour. Comme toi, fit il avec un rictus aux lèvres.

Il souleva sa main tachée de sang et fit une grimace. Son excuse était toute trouvée. Ne restait plus qu'à voir comment elle allait réagir.

- Il me faut une compresse pour arrêter l'hémorragie. Ma main seule ne suffit pas.

Il comptait bien sur le manque de lumière pour qu'elle ne voit pas que cela ne saignait pas tant que ça. Il s'appuya contre le mur et poussa sur ses jambes pour se lever en geignant sous la douleur. Il s'appuya un instant contre une épaule, gardant la tête baisée pour parfaire sa comédie et continua à lui parler tout en glissant le regard pour l'observer.

- Il y en a dans le placard de mon laboratoire.

Il fit un premier pas en direction de la porte de la cellule, se tenant au mur. Il attendit qu'elle le suive, levant un peu les bras pour montrer qu'il était bel et bien son prisonnier.

- Tu me tiens en joue, que veux tu que je fasse ? Accompagne moi de l'autre côté. Il me faut quelques compresses et de quoi atténuer la brûlure qui me fait un mal de chien.

Il disait se nommait Korhus Kroll ou bien double K, je me fichais bien des surnoms qu'il pouvait avoir mais bon. Et apparemment je ne le connaissais pas sous un bon jour, vu ce qu'il m'avait fait et bien nous étions deux. Il voulait une compresse pour stopper son hémorragie car sa main ne suffisait pas, je n'acceptais pas qu'il se soigne alors que moi j'étais là essoufflée. La lumière semblait avoir baissée, je voyais juste le sang sur le sol mais en temps que tueuse je ne pouvais laisser passer cela, si il était blessé il n'avait pas droit de se remettre si vite allons ! Ne s'était-il pas bien amusé avec moi ? Pourquoi ne pas inverser les rôles ! Il semblait assez blessé vu qu'il s'appuya avec son épaule contre le mur en baissant la tête, affirmant qu'il y en avais dans le placard je fermais un instant les yeux en soupirant. Il leva ses bras légèrement comme un prisonnier affirmant qu'il ne pouvait rien faire, il voulais que je l'accompagne de l'autre côté pour soigner sa blessure. Je le suivis alors et lorsque nous furent arriver à une distance raisonnable de l'armoire j'arrêtais Korhus pointant mon katana vers lui et passant ma main tenant mon arme par dessus celle qui tenait le katana je détruis l'armoire avec mon attaque. J'eus un léger sourire.

- Je dois bien souffrir autant que toi, de plus tu n'as pas formulé cette demande assez poliment.

Finalement je baissais mon arme pointant toujours vers lui mon katana, je me sentais faible. Je voulais lui demander où était la sortie mais il allait sûrement m'avoir et me dire n'importe quoi. Je regardais attentivement autour de moi à chercher un endroit par lequel je pourrais m'enfuir.

Invité

L'armoire explosa en morceau. Malin ça de détruire le mobilier. Korhus était énervé et il ne fallait pas l'énervé. Il avait envie d'en faire baver à cette saleté comme jamais. Si seulement il avait une arme, une lame bien fine. Il lui transpercerait l'épaule de part en part et la regardait souffrir en souriant. Une lame. Il y en avait une pas si loin que ça. Il suffisait pour cela de remonter à l'appartement et là il aurait tout ce qu'il fallait. En plus, elle perdrait la mémoire sous peu et ne saurait même plus qu'un laboratoire existait sous la cabane.

Il fit un petit sourire narquois avant de se retourner pour lui faire face.

- Tu as gagné. Je vais te laisser partir d'ici.

Il marcha doucement jusqu'à son bureau et attrapa une télécommande. Une pression sur quelques touches et une porte cachée dans la parois du mur glissa dévoilant l'escalier qui allait à l'étage.

- Je passe devant, il y a un code pour la trappe.

Il s'assura qu'elle suivait bien. A la trappe, il ne fit pas de zèle et tapa le code. Il sortit le premier, l'attendant au dessus, se tenant toujours l'épaule qui ne lui faisait pas si mal que ça. Mais il fallait bien jouer la comédie. Il se dirigea de suite vers la cuisine et attrapa un chiffon qu'il appuya sur sa "blessure".

Il la voyait commencer à tanguer. Elle s'affaiblissait de plus en plus. Korhus n'avait qu'une chose à faire, faire durer un peu pour qu'elle finisse par s'effondrer. Il allait lentement et prenait son temps dans chacun de ses mouvements, observant si elle baissait le bras qui tenait son arme. Son front était en sueur et il était évident qu'elle menait un combat interne pour ne pas tomber. Elle était solide, mais pas assez pour tenir après toutes les drogues qu'il lui avait injecté.

- Je vais te donner un peu d'eau. Tu dois avoir soif et ensuite tu pourras partir. La porte n'est pas fermée à clef.

Il posa un verre plein sur la table et recula. *Combien de temps va t'elle encore résister ?*

Il avait prévu de la ramener à la plage pour qu'elle ne se souvienne de rien du tout. Il regarda rapidement l'heure. Plus que 10 minutes. Arf, il n'aurait plus le temps de la malmener. Dommage. Il s'amusait bien avec elle. Mais il la connaissait à présent et il était certain qu'une nouvelle occasion se produirait. Surtout avec la puce électronique qu'il lui avait glissée sous la peau. Enfin si cette dernière fonctionnait. Elle n'était encore qu'expérimentale. Mais une fois activée, sa victime se rendrait au lieu exact qu'il lui ordonnerait et il pourrait de nouveau jouer un peu avec elle.

Deux minutes s'étaient encore écoulée. Cette fois-ci il ne la quittait plus des yeux.

Enfin il cessa tout ceci et se laissa faire affirmant que j'avais gagné, je pourrais enfin sortir et voir la lumière du soleil dehors malgré qu'il fasse peut-être buit je m'en fichais bien, je voulais respirer l'air frais au dehors. Il marchait doucement cet imbécile et j'étais sûr qu'il le faisait exprès, nous passions par son bureau et alors qu'il attrapa une télécommande une sorte de porte secrète s'ouvrit après qu'il ait appuyé sur plusieurs touches. Un escalier apparut devant nous après que la porte s'ouvrit coulissant sur les côté, toujours mes deux armes à la main j'étais méfiante. Il tapa un code à la trappe pour l'ouvrir, nous arrivions à la cuisine où avec un chiffon il appuya sur sa blessure. Je ne voulais pas de ça mais bon j'allais bientôt sortir alors dans tout les cas, je tanguais de gauche à droite trébuchant sur... Sur rien du tout comme une bourrée. Il était vraiment lent comme j'avais pus le remarquer avant, je m'appuyais sur mon arme tenant cependant mon katana fermement, je transpirais et était pleine de sueur. Tout ce qu'il m'avait injecté, il semblait que certaines de ses âneries aient encore effet sur mon corps, il allait me donner de l'eau. Finalement je pris le grand verre qu'il venait de remplir entièrement d'eau et le bus cul-sec rapidement, malgré que cela fasse du bien je me sentais encore plus mal.

- Je... dois sortir...

Dis-je de ma petite voix, assez fort pour qu'il puisse entendre cependant. Je peinais à rester debout, je rangeais mon arme dans sa boîte et accrochais ma boîte à mon short, je tanguais de plus en plus et là je tombais sur le sol. Au dernier moment je plantais mon épée dans le sol pour me tenir, je soufflais bruyamment les deux mains tenant fermement le katana mais cependant sûrement plus pour longtemps.

Invité

Elle avait bu le verre d'eau mais on ne pouvait pas dire que ça allait très bien. Korhus faisait mine de ne rien remarquer et lui parlait normalement alors qu'elle tanguait de plus en plus. Son arme retrouva sa boite et même si elle tenait appuyée sur son épée, elle n'avait plus la force de faire quoi que ce soit.

Il jeta le chiffon sur la table et en un pas il fut sur elle, l'a rattrapant avant qu'elle ne s'écroule. Dans l'élan il la souleva et alla la coucher sur son lit. Il aurait bien voulu la violenter mais cela ne faisait pas parti du plan. Au contraire, même s'il n'était pas totalement satisfait de son expérience. Mais il recommencerait. Une autre fois, avec une autre victime, allant plus loin et en prenant plus de précaution.

Il attendit qu'elle soit profondément endormi par les drogues et l'enveloppa dans sa propre cape, la soulevant de nouveau pour la transporter dans son véhicule. Il allait la libérer et quand elle reviendrait à elle, elle aurait tout oublié de ce qu'elle avait vécu avec lui.

La plage n'était plus très loin. Il la déposa sur le sable et surveilla un instant que quelqu'un la trouve pour l'aider à rentrer.

- A bientôt petite Akai, chuchota t'il.

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