Voilà une journée bien remplie qui se terminait pour le Boss Millefiore, le merveilleux monde dans lequel il était tombé, un île géante, un manoir luxueux et des « jouets » à toutes les fins de couloirs, enfin pas des jouets, mais des êtres humains normalement constitués, tellement normalement que ça en devenait presque ennuyeux. C’est pourquoi ce gentil Byakuran, dans sa bonté illimitée décida d’aller aider les paumés, d’aller chercher des objets perdus et plein de truc comme ça, pour essayer de trouver une chose intéressante à faire, un combat, une tre-ni-sette, un « jouet » amusant, des choses dans ce style-là trouvée par hasard, dommage qu’il n’en ait trouvé aucun en une journée complète, le monde était ennuyeux très ennuyeux, trop ennuyeux. Alors que le soleil se couchait paisiblement, Byakuran, lui marchait le long d’un couloir remplit de grande fenêtre à carreau, donnant sur un ciel rouge-orangée dénué de nuage. Puis un homme avec deux de ses amis vint vers le Millefiore, le regard affichant une certaine provocation, alors que le Boss toujours fidèle à lui-même souriait, les yeux fermés, quand l’un d’entre eux, celui du milieu le traita de gringalet et d’albinos mal dégrossit, en d’autre terme, il l’insultait copieusement. Pourquoi faisait-il ça, pour prouver sa valeur en tant que « chef » d’un groupe de deux misérables vers-de-terre ragoutant ? Bien, mais ne pouvait-il pas regarder qui il prenait en ligne de mire ? Que de questions qui surement resteront sans réponse, si évidemment Byakuran cherchait à y répondre. Il soupira devant les trois ignorants, car il n’y avait pas d’autres mots pour les désigner, il ouvrit une fenêtre et d’un large coup de pied, envoya deux hommes par la fenêtre et celui qui l’avait provo, il le prit par l’arrière du cou, le mit face à la fenêtre ouverte et le fit voler dans un coup de pied magistral dans le doux séant.
Le blancdinet* ne savait pas quoi faire, car défénestrer des gens qui l’embêtait ce n’était pas l’action la plus productive qu’il ait faite, mais ça pouvait lui donner des idées. Le manoir était certes grand, mais quand on a des journées entières à perdre, on a le temps de visiter et il se trouvait qu’une salle d’entrainement avait été construite dans le sous-sol on ne sait pas par qui et on ne sait pas pourquoi. Il commença à chercher où elle pouvait être par des points de repère qu’il s’était fixé lors de ses explorations, comme des portes avec un bois différent, des tableaux, des lampes, ce genre de choses là et justement grâce à elle il put trouver son chemin et par la même occasion trouver sa salle tant convoiter, mais pourquoi la cherche-t-il ? La raison est on ne peut plus simple, il devait s’entrainer, pour que si un jour quelque chose de dangereux lui arrive, il puisse être près à riposter.
Byakuran arriva devant la porte où se trouvait la salle, l’ouvrit et il trouva quelqu’un, un homme qu’il avait vu plusieurs fois auparavant, un gardien Vongola et plus précisément, le gardien du soleil, Sasagawa Ryohei. Le Millefiore se dirigea vers lui, affichant son grand sourire « naturel » et comme il le vit en pleine transpiration, il n’était pas bien difficile d’en déduire que son entrainement était presque finit, où alors qu’il faisait une pose, après tout, il faisait presque nuit dehors. Il brisa la glace entre le boxeur et lui :
-Bonsoir Sasagawa-kun, alors on s’entraine toujours autant à ce que je vois…
Attendant la réponse quel qu’elle soit, Byakuran resta là immobile, les mains derrière le dos, mais prête à parer à coup de la part du Vongola.
* (HRP : Oui ça n’existe pas, mais j’aime bien utiliser ce néologisme, il le caractérise bien, oh et tant que j'y pense, là ce n'est pas le post avec les infos de siècle, mais c'est histoire de rentrer dans bain et de me donner un idée... )