Détente... Oui oui même pour le chef de discipline ça existe [ PV : Chika Chitsuki ]

Hibari avait décidé de souffler un peu et de laisser les papiers administratifs pour plus tard. En effet, il voulait savoir combien ils étaient à être sur cette île. Et en attendant, il n'avait trouvé aucun autre moyen de trouver du secours. Disons qu'il avait bien hâte de revenir au Japon. Sa chère ville lui manquait. Et son collège encore plus. Les élèves qui étaient restés devaient bien faire la fête depuis qu'il avait disparu de la surface de la Terre. En espérant que le directeur avait fait quelque chose pour remettre l'ordre. Hibari n'y croyait pas du tout. Cet homme n'était qu'un incapable, comme tous les autres.

Il soupira et découragé par tout ça, étant à la limite de s'arracher les cheveux, Hibari remit sa veste qu'il posa négligemment sur ses épaules ainsi que ses tonfas et sortit du salon, où étrangement il était le seul. Bah, ça ne le dérangeait pas tant qu'il avait sa tranquillité. Il prit la porte d'entrée et se retrouva dehors, recevant avec bonheur une rafale de vent sur le visage même s'il ne laissa transparaitre aucune émotions. Le gardien des nuages était resté cloitré dans le manoir et aller dehors lui changeait les idées entre tous ces herbivores chiants et collants comme pas possible qui se plaignaient toujours. C'en était décourageant.

Il commença à marcher, le vent toujours de la partie. Remarquant soudainement qu'Hibird venait de se poser sur sa tête et il fit un petit sourire tout en levant la main et caresser la petite boule de plumes jaunes qui fit de léger ' cui-cui' avant de s'enfoncer un peu mieux dans son cuir chevelu et de s'endormir, supposa le gardien des Vongola. Voyant un lac non loin de là, Hibari se dirigea vers cet endroit. Voyant de gros rochers sur le bord de l'eau, il s'y assit sur un , veillant à ne pas se faire mal aux fesses. Posant ses tonfas de métal à côté de lui ainsi que sa veste, il s'appuya de ses mains en arrière de lui et regarda le paysage qui s'offrait à lui. Des collines, des arbres et même un volcan plus loin. Hibari haussa les sourcils. Il y avait un volcan ? Étrange.

Le jeune solitaire porta ses mains à sa tête, prit Hibird, se coucha et déposa le petit oiseau sur son torse qui ne broncha pas et qui se rendormit aussitôt. Le soleil tapait légèrement fort mais Hibari se sentait trop bien pour bouger d'un millimètre de cet endroit fabuleux. Il finit par s'assoupir même s'il savait qu'il se réveillerait par n'importe quel bruit suspect, ayant un sommeil très très léger.

Au moins, il oublierait l'herbivore qui se prenait pour son chef, l'abruti de base-ball qui l'accompagnait ou le mec colérique qui n'avait que le mot ' Juudaime ' à la bouche. Sans parler du mec ' EXTRÊME ' et du bovin qui pleurnichait sans arrêt. Il avait la paix ici.

Qu'arrive-t-il lorsque vous ne voyez aucun de vos compagnons dans les parages ? C'est simple, c'est le calme total ! On peut dire que c'était même un peu trop calme en ce moment. Chika s'ennuyait à mourir, voilà la situation actuelle. Elle regardait l'île depuis la fenêtre de sa chambre, se demandant que faire pour passer un peu de bon temps. Dans son champ de vision, elle ne voyait que des gens, principalement des étudiants de Namimori, aller ici et là comme si de rien n'était.

Elle lâcha un profond soupir d'ennui, se demandant ce que son Boss était en train de faire, à quel endroit et avec qui. Dans tous les cas, elle aurait bien aimé en profiter pour passer un peu de temps en privé avec lui. Notre amie n'aimait pas vraiment voir d'autres filles rôder trop près de lui. Ça la mettait complètement hors d'elle. Allez savoir pourquoi. « Mais je ne suis pas du tout... » Oui ca va, on sait ! Bon poursuivons, voulez-vous ?

Ne sachant que faire de plus, elle finit par sortir du manoir pour prendre un peu l'air. Ses cheveux d'argent volaient au gré du vent, faisant rougir certains garçons et faisant rager certaines filles, au passage. Chika n'y pouvait rien si elle avait de beaux cheveux comme ceux-là et elle ne privait pas de ce privilège pour approcher au mieux de ses cibles. Un atout vraiment redoutable, quand on n'y pense. Quoi qu'il en soit, elle se dépêcha de partir loin du manoir et donc loin de ses imbéciles d'étudiants. Elle avait d'être seule pour le moment. Elle laissa ses pas la guider ici et là, sa bague au doigt et ses boîtes cachées dans son soutif, une petite habitude qu'elle avait prit pour un usage rapide et efficace.

Sans s'en être aperçu tout de suite, elle finit par remarquer le lac qui se trouvait plusieurs mètres plus loin. Elle avait dut marcher pendant de longues minutes pour qu'elle se retrouve ici. Chika s'en approcha et le regarda attentivement. L'eau était tellement claire qu'on pouvait voir des petites créatures aquatiques qui y vivaient. Elle écoutait le son des feuilles d'arbres bouger par le doux vent. Ce son était tellement relaxant qu'elle en oublia tout le reste, ou presque. Le ciel était d'un beau bleu ciel, parsemé de rares nuages et le soleil n'était pas trop fort. Il ne faisait ni trop chaud ni trop froid. Une belle journée en somme. Enfin, si on retirait certains petits détails plus ou moins importants ou négligeables. Le décor était parfait pour faire une petite trempette dans l'eau. Elle forma une petite flamme de volonté avec sa bague et ouvrit sa boîte de stockage pour en sortir un bikini tout noir. Voilà sa raison principale pour traîner ses boîtes partout avec elle.

Elle trouva un petit endroit à l'abri des regards pervers et se changea bien rapidement. Elle plia ses vêtements et les déposa là où personne ne les lui prendrait, c'est-à-dire dans sa boîte de stockage, caché dans le haut de son bikini. Chika observa l'eau, un court instant, avant d'entrer tranquillement dedans. L'eau était légèrement plus froide qu'elle le pensait, mais cela ne la dérangea pas du tout et elle commença à nager après avoir oublié tout le reste. Cependant, elle n'était pas la seule à avoir trouvé refuge ici....

Contrairement à ce qu'il croyait, Hibari dormit d'un sommeil de plomb. Il devait être fatigué car d'habitude il se réveillait quand une pétale de fleur tombait par terre. Quoique, le stress pouvait entrer en ligne de compte aussi. Le jeune solitaire avait toujours les yeux fermés mais il savait que le soleil était toujours très présent. Après quelques minutes, il se résigna pourtant à les ouvrir et il se redressa lentement en position assisse.

Hibird fit un léger cui-cui d'indignation et Hibari lui fit un petit sourire d'excuse et se mit à lui caresser les plumes. De meilleur humeur, l'oiseau s'envola et se posa sur ses cheveux noir de jais, son nid favori. Il observa ensuite le lac de ses yeux légèrement endormis. Il avait bien mal aux fesses. À force de rester sur une roche, ça en devenait vite inconfortable. Le chef du comité de discipline avait bien envie de faire trempette dans l'eau mais sa fierté étant en jeu et si un des élèves venait à le surprendre, s'en était fini de sa réputation. Il se leva, tout en remettant sa veste sur ses épaules et embarquant ses tonfas avec lui.

Notre solitaire national s'assit sur l'herbe bordant le lac, enleva ses chaussures noires plutôt rutilantes ainsi que ses chaussettes. Il remonta son pantalon noir jusqu'à ses genoux pour ne pas le mouiller et trempa ses pieds dans l'eau assez froide. Il pensait qu'elle allait être plus chaude que cela mais il fallait croire que non. C'est alors qu'il la vit.

Une jeune fille aux cheveux d'argent nageait dans le lac, un peu plus loin de lui. Il voulut lui crier de dégager de cet endroit mais se rappelait que l'île ne l'appartenait pas. Il avait fait en sorte que le collège de Nanimori soit sous une partie de sa responsabilité mais ici... Outre le manoir, il ne pouvait rien faire en dehors de la demeure. Il la laissa donc tranquille. Et en regardant mieux, elle était en bikini noir. De plus en plus intrigué, il l'observa un long moment, se demandant où elle avait prit cet ensemble légèrement osée. Il l’apostropha soudainement.

- Hey toi. Tu sais qu'il y a des jeunes élèves ici ? lui dit-il en pointant son vêtement plus qu'indécent selon lui.

Si les jeunes voyaient ça, ils en deviendraient rouges et partiraient en courant. Pour lui, ça ne le dérangeait aucunement. Bien sûr, étant solitaire, il n'avait jamais embrassé une personne ni fait des caresses subjectives mais il savait comment était fait le corps d'une femme. Sa mère étant un bon exemple, l'ayant déjà vu en maillot de bain subjectif malgré qu'il la détestait de tout son être. Et puis, il n'avait aucunement l'intention de tomber amoureux d'une fille. Il détestait la compagnie de quelqu'un et c'était pas aujourd'hui que ça allait changer.

« Aaaaahhh... Rien de tel qu'une petite baignade pour se rafraîchir les idées. »

Cela faisait seulement cinq petites minutes qu'elle était en train de prendre du bon temps dans l'eau. Cette dernière était beaucoup plus froide qu'elle ne le pensait, mais évidement cela ne l'étonnait guère. Nageant sur le dos, elle regardait le ciel en gardant le silence, avant de voir un petit nuage en forme d'ananas passer juste au-dessus d'elle. Inévitablement, elle eut une pensée pour Mukuro. Elle est carrément folle de lui, ma parole ! Enfin, quand elle le remarqua, elle secoua la tête pour la cacher de là. Chika savait qu'il ne voudrait pas d'elle de toute façon. « Il mérite mieux que ça, de toutes façons. »

Soupirant un bon coup, elle se leva et pressa ses cheveux pour en extraire l'eau. C'est là qu'une voix s'éleva:

- Hey toi. Tu sais qu'il y a des jeunes élèves ici ?

Sursautant sur le coup, vu qu'elle pensait être seule, elle se retourna avant d'apercevoir un jeune homme aux cheveux noirs avec un oiseau jaune dans les cheveux, à plusieurs mètres d'elle. Elle avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, mais où ? Fronçant légèrement ses sourcils, elle répliqua;

- Oui et alors ? C'est pas mon problème s'ils sont pas capables de contrôler les hormones précoces, alors qu'ils regardent ailleurs ! Ils voient juste mes cheveux au vent qu'ils se mettent déjà à rougir comme des homards !

La présence de cette personne l'avait plus ou moins mise sur les nerfs, elle qui avait enfin réussit à se détendre pour la première depuis qu'elle était ici. C'est pas parce qu'il était mignon ou fort qu'il avait la permission de critiquer ses vêtements. Elle ne savait pas du tout ce qu'il avait en tête celui-là, mais une chose est sûre... il avait pas sûrement pas l'intention de la laisser aller comme ça.

« Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? »

Il l'avait fait sursauté et il ébaucha un sourire en constatant cela. Elle s'était redressée et fixait le jeune homme d'un œil froid. Hum, alors elle n'était pas une de ces herbivores qui avaient peur de lui. Est-ce qu'elle savait qui il était au moins ? On n'aurait pas dit en tout cas. Surtout vu ce qu'elle venait de lui lancer comme réponse.

- Oui et alors ? C'est pas mon problème s'ils sont pas capables de contrôler les hormones précoces, alors qu'ils regardent ailleurs ! Ils voient juste mes cheveux au vent qu'ils se mettent déjà à rougir comme des homards !

Il écarquilla encore plus en voyant la fougue que la fille avait dit cette phrase. Alors, elle n'avait pour ainsi l'air aucunement intimidée. Ça le changeait de toutes ces gourdes qui s'inclinaient une cinquantaine de fois devant lui en se pâmant qu'il était beau à en damner un saint. En y repensant à cela, Hibari secoua la tête. Ce n'était pas le temps de penser à ça alors qu'il avait un problème vestimentaire à régler avec cette fille aux cheveux d'argent.

Alors comme ça, les garçons rougissaient quand ses cheveux argent étaient au vent. Plutôt bizarre. Elle devait avoir une aura qui faisait faire cet effet-là parce que lui, il ne se sentait aucunement étrange en sa présence. Et puis, il en avait déjà vu des plus belles qu'elles alors.

- Je te signale qu'ils sont assez jeunes et qu'ils ignorent encore comment est fait le corps d'une femme. Je veux juste que tu essaies d'être moins vulgaire avec tes vêtements. Je n'ai pas envie d'avoir des cadavres sur les bras.

Il se retient de dire un '' je vais te mordre à mort '' mais il savait être respectueux envers les filles, gourdes ou autres spécimens. Ce n'était que vers les garçons qu'il se défoulait vraiment. Il sentit Hibird quitter son nid, étant ses cheveux, et en profita pour sortir ses pieds de l'eau, regardant toujours la fille aux cheveux d'argent, attendant une réponse de sa peur.

Chika continuait de regarder Hibari avec autant d’arrogance dans le regard. Il avait l'air assez étonné de savoir qu'il fallait juste un petit coup de vent pour faire danser ses cheveux et de faire rougir les garçons qui la regardaient. Chika ne s'en cachait pas d'ailleurs. Ce petit truc de cheveux faisait partis de son charme. Quoi qu'il en soit, il fallait qu'elle s'occupe de celui qui se trouvait devant elle, en premier, qui était bien différent des poltrons d'étudiants auquel elle avait affaire d'habitude. En plus de ça, elle trouvait que cela rendait la situation assez intéressante. Quand elle entendit la réponse d'Hibari, elle lâcha un fou rire et lui répondit:

- C'est la meilleure celle-là ! Ils sont pas juste jeunes, ils sont carrément puérils et enfantins ! S'il n'y que le ramassage de cadavres qui te dérange, je n'ai qu'à débarrasser pour toi des corps de mes victimes, la prochaine fois, d'accord ?!

Elle recommença à rire. Elle trouvait que les propos du jeune brun manquaient vraiment de fondement, même si elles contenaient une part de vérité. Qu'est-ce qu'il en savait lui ? Avait-il prit la peine d'essayer quoi que se soit de pervers dans sa vie ? Chika avait de gros doutes là-dessus. Une idée lui vient en tête. Elle s'approcha de l'adolescent en souriant, mais en dégageant une aura meurtrière.,

- Dit-moi, on peut savoir pour qui tu te prends pour me faire la morale ainsi ? Je ne me souviens d'avoir vu quoi que se soit qui te permet d'en faire ainsi. En fait, je suis sûre que tu n'en n'as même pas, qu'importe le soi-disant blason que tu abordes.

Elle lui avait dit ça en le regardant froidement, attendant la réponse du jeune brun. Elle se fichait de savoir qui il était en fait, mais vaut mieux prévenir que guérir comme le dit le proverbe.

Le gardien des nuages des Vongola, chef du comité de discipline du collège Nanimori répondant au doux nom d'Hibari Kyoya était plutôt furieux. Mais pour se prenait cette garce? Il ne croyait pas qu'elle le connaissait sinon elle ne se serait sûrement pas aventurée sur ce chemin dangereux. à moins que c'était une inconsciente qui n'avait pour ainsi dire aucunement d'instinct de survie. Il savait qu'il s'était toujours dit de ne pas frapper les filles mais celle-ci était particulièrement chiante dans son attitude. Tranquillement, il remit ses chaussettes ainsi que ses souliers. Il se releva, tonfas en main et la regarda d'un œil venimeux.

-Hibari Kyoya, chef du comité de discipline du collège Nanimori et responsable des élèves de l'île à l'heure qu'il est, rétorqua-t-il.

Il se doutait bien que la fille aux cheveux d'argent allait éclater de rire devant sa petite tirade ridicule. Et si elle le faisait, elle allait goûter à ses tonfas et Roll du même coup, foi d'Hibari Kyoya. Il en avait plus que marre des élèves boulets comme elle. Il n'avait jamais la paix. Quand quelqu'un était tranquille , c'était souvent un autre problème qui faisait son apparition.

-Ne m'oblige pas à te mordre à mort , finit-il par ajouter.

Mais si il sortait Roll, elle allait prendre peur et peut-être s'enfuir. Pourtant, une petite voix dans sa tête lui disait qu'elle allait lui tenir tête et avait même une arme cachée sur elle. Était-elle de la mafia?Discrètement, il regarda sa main à la recherche d'un anneau et en vit bien un. Peut-être était-il inoffensif mais Hibari n'y croyait pas du tout. De quel attribut était sa flamme ? Il est vrai que la jeune fille fière l'avait un peu donné envie de faire un combat...Il y avait longtemps qu'il n'avait pas eu un combat digne de cela. Depuis peut-être Byakuran dans le futur ou encore son combat contre Adelhaid lorsque l'idiot d'Enma Kozato avait été ' possédé '.

Alors, pour voir sa réaction, il sortit sa boite Vongola pour faire semblant de jouer avec.Il avait vraiment envie de se servir de Roll.

Le jeune homme devant se prénommait donc Hibari Kyoya. Et il venait de Namimori en plus ? Voilà sûrement le seul point en commun qu'ils aient. Cependant à voir le regard qu'il jetait sur elle, il n'était pas du tout d'humeur. Était-ce la faute de notre demoiselle ? Sûrement oui, mais même si s'était le cas elle s'en foutait royalement. Ce n'est pas un pathétique chef d'un soi-disant comité de discipline qui allait lui dire quoi faire. Elle continuait de le regarder, avant de claquer ses doigts pour utiliser une illusion pour qu'elle se mette à flotter sur l'eau, habillée de ses vêtements de tout à l'heure. Elle souriait sadiquement.

- On dirait bien que notre cher ami a envie de jouer. Très bien, si tel est ton souhait. On va jouer, mais je te préviens que tu vas regretter ce choix, lui lança-t-elle, Hu hu hu hu hu.... Au moins, j'aurais de quoi me divertir un peu dans ce trou à rats pathétiques.

Elle avait conclu que ce fameux Hibari devait être très fort, sinon il n'agirait pas de la sorte avec autant d'assurance et de confiance. Finalement, elle allait peut-être bien plus s'amuser, aujourd'hui, qu'elle ne l'aurait pensé. Formant une flamme sur sa bague, notre amie argentée l'utilisa pour sortir son arme de sa boîte: un étrange équipement pour le combat rapproché. Cet équipement possédait un petit arsenal d'outils et de petites armes de toutes sortes. Chika s'était habituée à l'utiliser, quand elle était une cobaye prisonnière des Estraneo, et était devenue redoutable au combat.

- Je vais te donner un avant-goût de la mort..., lui dit-elle en le regardant froidement dans les yeux.

Elle n'avait rien à craindre à ce qu'il fonce sur elle, par surprise. Notre illusionniste avait activé discrètement une illusion, tout à l'heure, sur son propre corps. Elle avait hâte de voir sa réaction qu'elle aurait besoin de l'utiliser. Sans le quitter des yeux, elle attendait sa réponse ou une réaction quelconque de sa part.

Notre cher gardien des nuages Vongola haussa les épaules. Décidément, elle était vraiment chauffée pour le battre ou encore mieux le tuer. Il afficha un petit sourire sadique. Il ne savait même pas si la fille avait reconnu qu'il était le gardien le plus puissant de la famille Vongola. Bah peu importe.

Voyant que la fille aux cheveux d'argent avait activé son mode de combat, il se décida. Il prit ses tonfa et fit face à la fille. Elle lui avait vraiment donnée envie de se battre. En remarquant sa flamme, il sut qu'il se confrontait à une illusionniste. Il grimaça un instant. Il avait eu une défaite envers Mukuro Rokudo, le gardien Vongola de la Brume et il ne s'en était pas du tout remit.

Évidemment, il ne l'avait pas bien prit et régulièrement, ce cuisant échec le tourmentait encore. N'empêche, Hibari s'était toujours demandé comme l'illusionniste avait su pour sa maladie des fleurs de cerisier. À moins qu'il l'espionnait discrètement. Il se secoua la tête, se disant que ces pensées n'avait pas la place en un tel lieu. Il ne devait pas perdre. Sa réputation était en jeu.

- Fais-moi voir ce que tu tu appelles un aperçu de la mort... dit-il d'un ton sinistre et glacial, fixant ses yeux gris sur ceux de la fille.

Minako afficha un sourire sadique en voyant le sourire qui s'affichait su le visage su brun. Il n'avait pas froid aux yeux, en tous cas. La jeune illusionniste trouvait la situation très intéressante, ne pouvant s'empêcher d'avoir hâte à la suite. Juste pour voir comment il arriverait à se sortir ce ses illusions. Sa curiosité était surtout tournée vers cette idée...

- Fais-moi voir ce que tu tu appelles un aperçu de la mort...
- Avec grand plaisir..., répondit-elle avec enthousiasme, mais gardant son sourire sadique.

Sans même crier gare, elle se dégrada elle-même en une volée de papillons blancs, qui s'éparpillèrent dans la nature. Elle lança une illusion au cerveau de son dit adversaire, lui faire croire que le décor du lac se dégrada pour devenir un paysage chaotique et sombre. Vu qu'elle avait envie de jouer à un petit jeu, elle allait lui faire part des règles. Notre amie argentée fit apparaître, près de Hibari, un chat cadavérique au sourire étrangement inquiétant qu'elle avait affectueusement nommé Chat de Cheshire.

- On dirait bien que ma maîtresse a décidé de s'amuser avec toi. J'ai bien hâte de voir comment tu t'en sortiras. Si tu tiens à rester en vie, je te conseille de jouer avec elle, sinon elle pourrait te faire pire encore. Elle est peut-être manipulatrice, mais elle n'est pas du genre à tricher ou à être déloyale quand elle joue avec ses victimes. La plupart du temps, ils n'arrivent juste pas à survivre. Mais vu que tu ne sembles pas aussi faible que les autres, je pense que ça devrait aller. Enfin, on verra.

Chika avait modifié sa voix, avec une illusion, pour que celle-ci soit bien grave, pour que le chat reste bien réaliste. Décidément, elle adorait être méchante quand elle le voulait. Chaque fois que le Chat arrêtait de parler, il affichait son éternel sourire inquiétant, attendant de pouvoir répondre. Habituellement, ses victimes avaient peur juste à voir son messager et son sourire, mais lui quelle était son expression ? Était-il vraiment effrayé ou bien arrivait-il à garder son sang froid ? Elle aurait bien voulu voir son visage pour le savoir, parce qu'elle n'arrivait pas à le voir de là où elle s'était cachée.

- Le but du jeu est simple. Si tu arrives à survivre juste assez longtemps pour découvrir où elle se cache, tu pourras sortir d'ici et tu auras gagné. C'est simple, non ? Enfin, s'est si tu arrives à découvrir sous quelle illusion elle se cache, pour ensuite la mordre à mort autant de fois que tu le voudras dans un combat singulier avec elle. Ça marche ou bien tu te défiles, petit chef du comité de discipline ?

Chika, alias Chat de Cheshire dans ce cas-ci, attendait avec impatience la réponse de Hibari.

Hibari Kyoya était rarement étonné. Une autre personne que lui se serait peut-être extasié sur une chose comme un dégradé de papillons blancs en vol qui disparurent dans toutes les directions. Pour le jeune homme, ce n'était pas vraiment étonnant. Après tout, la fille était une illusionniste. Le même genre que Mukuro Rokudo, son éternel ennemi. Il se demandait légèrement ce qu'elle allait faire. Lui qui pensait se reposer loin des élèves dans un endroit tranquille...Il devait en plus en combattre une. Bon, en même temps c'était vrai qu'il l'avait un peu chercher aussi après tout.

Son regard dévia soudain vers le sol lorsqu'il aperçut un chat à l'allure cadavérique. Hibari haussa un sourcil, regardant l'animal ''mort-vivant''. À moins que c'était une illusion. Qu'est-ce qu'ils apprenaient dans les écoles de nos jours ? Franchement une technique d'illusion de chat squelette. C'est du grand n'importe quoi.

- On dirait bien que ma maîtresse a décidé de s'amuser avec toi. J'ai bien hâte de voir comment tu t'en sortiras. Si tu tiens à rester en vie, je te conseille de jouer avec elle, sinon elle pourrait te faire pire encore. Elle est peut-être manipulatrice, mais elle n'est pas du genre à tricher ou à être déloyale quand elle joue avec ses victimes. La plupart du temps, ils n'arrivent juste pas à survivre. Mais vu que tu ne sembles pas aussi faible que les autres, je pense que ça devrait aller. Enfin, on verra.

Hibari Kyoya roula des yeux. Mais c'était quoi cette pièce de théâtre à mauvais goût.

- Pitié.... Du grand n'importe quoi. Comme si cette herbivore allait m'apprendre quelque chose de censé. Une victime vraiment....On va bien voir. Illusion de mauvais goût d'ailleurs ce chat.

Il avait déjà été affaire à des illusions et il avait payé son incompétence. Il ne tomberait pas dans le même piège que Rokudo avait tendu. Il enflamma donc son anneau d'où une flamme violette, symbole de l'attribut des nuages apparut. Le jeune chef du comité de discipline prit sa boîte Vongola et inséra la flamme dedans. Roll, son hérisson des nuages prit forme et se positionna avec ses multiples petits hérissons autour de son maître. Les nuages étaient la propagation, il était donc normal que plusieurs Roll apparaissent.

- Le but du jeu est simple. Si tu arrives à survivre juste assez longtemps pour découvrir où elle se cache, tu pourras sortir d'ici et tu auras gagné. C'est simple, non ? Enfin, s'est si tu arrives à découvrir sous quelle illusion elle se cache, pour ensuite la mordre à mort autant de fois que tu le voudras dans un combat singulier avec elle. Ça marche ou bien tu te défiles, petit chef du comité de discipline ?

Hibari Kyoya roula de nouveau des yeux.

-Tu penses vraiment que je suis qu'un faible herbivore sans défense? Tu te mets le doigt dans l'oeil. Je vais te mordre à mort pour ton impertinence oui.

Il releva ses tonfas pour les mettre en avant de son torse et attendit que le premier signal du début du combat commence, Roll, ressentant les émotions de son maître fit pareil.