Où sommes nous!!!!!

Je regarde toutes les personnes présentes autour de moi, beaucoup que je ne connais pas et d'autre qui me sont familiers. Je jette un coup d'oeil au garçon qui nous a mené jusqu'ici et ne le voit plus. Je bouscule plusieurs personnes pour le retrouver, mais il n'est pas là. Vraiment bizarre... Certains mafieux sont déjà en train de se crier dessus disant que c'est la faute d'untel si on c'est échoué ici. Moi je trouve que c'est déjà bien s'il y a un endroit où habituer. Cela veut dire qu'il y avait déjà des habitants ici. En regardant le soleil on peut définir qui est plus ou moins midi. Je soupire et me dirige vers ma famille, mais comme par hasard je trébuche sur une branche, pourquoi se trouve-elle là, et bouscule plusieurs mafieux. Rien qu'à leur regard je sais que je suis mort alors je décide de m'en aller vite fait. Je me cache un arbre qui se trouve pas très lui et soupire en voyant qu'il ne me trouve pas. J'ai le coeur qui bat à cent à l'heure et je n'ose pas sortir de ma cachette. Je me force tout de même à jeter un petit coup d'oeil et soupire de nouveau en voyant qu'il part du côté inverse. Je sors donc de ma cachette et me regarde de plus près le portail, il n'a rien de spécial, je me demande si on peux rentrer dans le manoir, est-ce que les propriétaires nous laisserons vivre quelque temps ici? Je suis tellement pris dans mes réfections que je ne vois pas le monde qui m'entoure et ce qui se passe à proximité.

Hibari se demandait encore comment il avait réussit pour s'embarquer dans un bateau où pleins d'herbivores étaient déjà rassemblés. Il avait évité tout le troupeau pour s'enfermer dans sa chambre où il était attribuer. Il n'avait pas bougé de là, préférant se reposer. Ce n'est que quelques heures plus tard que Kusakabe , son bras droit du comité de discipline était venu le déranger pour lui dire qu'il se passait des choses étranges. Ni une ni deux, Le préfet de discipline du collège avait embarqué ses tonfas, cachés sous sa veste et était sortit pour voir ce qui se passait.

Son bras droit lui avait montré la salle de commandement et n'avait vu pour ainsi dire personne. Il haussa un sourcil en se demandant ce qui se passait ici. Ce n'était pas normal. Le bateau avançait tout seul mais pas de capitaine. Hibari avait alors entendu des cris des élèves retentir. Il retourna sur ses pas et ce qui le vit le stupéfia. Des fantômes.... Il y avait des fantômes. Sans faire un seul mouvement de plus, un bruit sinistre retentit et le bateau avait joyeusement décidé de couler, s'étant fracasser sur un rocher.

Ce n'est que plus tard, les autres élèves sauvés qu'Hibari vit un portail à l'allure sinistre et un peu plus loin un manoir plutôt glauque.

- Que je vous vois bouger un seul pas et vous allez être mordu à mort , crut bon de dire Hibari aux élèves apeurés en sentant son auras plutôt malsaine.

Il partit donc en mission de reconnaissance avec plusieurs personnes du comité de discipline pour voir l'état du manoir où pour demander aux gens qui habitaient ici s'ils pouvaient les loger.

Moi et ma famille étions allés sur un bateau de luxe pour faire je ne sais plus quoi, ou aller je ne sais plus, pas la peine de me demander pourquoi, je ne sais pas et pour tout vous dire je m’en fiche, surtout que quand je sais que dans se navire il y avait plus de mafieux qu’autres choses, mon dieux j’allais oublier personne sauf des fantômes et un bateau qui coule sur une île déserte, merveilleux le plan de voyage, j’espère que ça ne nous à pas coûter trop cher, parce que pour le coup moi je demande remboursement. Alors pour faire un zapping général et aller droit au but, on était à de doigts de la crise de nerf en excluant les idiots, les insouciants et tous ceux qui se disait chouette, chouette on est comme à la télé, sauf que la sortie et prévue dans c’est cas là. Alors devant ce manoir aux allures peu engageantes et voir même allures de manoir maudit, je libérais mon anaconda et mon faucon pour faire un petit tour d’horizon, un du manoir deux de l’île en elle-même. Pourquoi il a fallut que ça tombe le jour où j’avais prévu de me détendre, c’est sure que là c’est plutôt l’inverse.

En attendant le retour de mes boîtes je regardais un peu tous les mafieux m’entourant, un coup un grincheux, un apeuré, un autre coup un frimeur et j’en passe, il faut de tout pour faire un monde certes, mais là on aurait presque dit que la population de la Terre était regroupé en un seul lieu. Après quelques minutes d’observation intensive pour ainsi dire, je remarquais que notre Hibari national se prenait pour le chef et partie avec quelques uns de ses sbires du comité disciplinaire. Je n’arriverais jamais à comprendre pourquoi Tsunayoshi-san le laisse toujours faire ce qu’il veut, en même temps avec une flamme du nuage. Je m’avançais un peu plus vers le portail et sous un angle que j’avais pris par hasard la cachette qu’avait prise le Boss des Shimons me fut révélé et me détournant de mes objectifs primaires, j’espérais avoir une petite distraction à voir une catastrophe ambulante en action, c’est vrai après tout il est presque comme mon Boss, gentil, mais maladroit. Puis l’une de mes boîtes, celle du faucon me revint calmement, signe de tranquillité, je n’avais plus qu’à attendre l’anaconda.

Ah.. Un coucher de soleil chaud, un vue infini sur l'horizon et la mer, sur une plage de sable chaud.. Ça donne l'impression d'être en vacance, pas vrai ? Il ne manque plus que les amis, un beau mec qui te passe de la crème solaire sur le dos et un petit cocktail de fruits et c'est le paradis total. Si seulement cela avait été possible, mais malheureusement la réalité est parfois bien pire que ça. Ce n'était pas là la vue d'une plage magnifique, mais plutôt une partie de ce qui entourait une île au beau milieu de nulle part dans l'océan !

« Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? »

Voilà la question que se posait une demoiselle aux cheveux argentés. La veille de se retrouver ici, elle était en croisière sur un bateau de luxe. La façon dont elle s'était là ? Elle préfère ne pas s'en rappeler. Cependant, les détails concernant les souvenirs de ce qui s'était passé la veille étaient encore tous flous et incomplets. La première chose qui l'avait accueillit sur cette île était un énorme mal de tête ainsi qu'aucune idée de l'endroit où ses compagnons se trouvaient. Quoi qu'à part Mukuro, le reste de la bande était quasiment inutile. D'ailleurs, cela l'inquiétait de ne pas avoir Mukuro à ses côtés. De l'insécurité ou bien juste un petit faible pour son Boss ? « Aucun des deux !! » Enfin bref...

Les seules personnes présentes ici n'étaient que de simples inconnus, sur qui elle était tombé tout à l'heure. Elle les examinait et les regardait attentivement, en gardant son silence­. Certains d'entre eux faisaient sûrement partis de la mafia, alors que les autres ne seraient rien de plus que des gens ordinaires qui ne valent pas grands choses. Bon déjà là, cela ne rendaient pas les choses intéressantes, mais il y avait un détail qui la dérangeait grandement... ce Manoir. Comment un tel bâtiment dans un tel endroit peut-il être en bon état, alors qu'il semblait inhabité ? Elle trouvait ça louche. Très louche même...

Giotto évoluait lentement dans le manoir, se sentant un peu seul. Bien sûr, il y avait ses gardiens avec lui mais pour le moment, ils étaient éparpillés dans la nature. En effet, notre cher protagoniste est bel et bien un fantôme. Il ne pouvait pas marcher mais bien flotter, comme tout bon fantôme se respectant. Et dire que dans une autre vie il avait été le Vongola Primo... Depuis des siècles, lui et ses gardiens habitaient ce manoir à l'allure sinistre. Il ne s'était toujours habitué à être une personne ''flottante''. Il aurait aimé mieux aller dans l'autre monde qu'on dit le Paradis. Il faut croire que ce n'était pas cela qui était arrivé et Giotto se posait toujours la même question au fil du temps.

Il savait seulement que lorsqu'il était mort, il était revenu à la vie dans cet étrange manoir. Il avait remarqué que même ses gardiens avaient été ramenés à la vie sous forme translucide au fil des années passant. De plus, il était revenu comme lorsqu'il avait 25 ans. Au début des Vongola donc. Il avait vainement cherché de comprendre pourquoi il était devenu comme ça. Le Vongola Primo avait même fait un tour de l'île en question où il était atterrit et lorsqu'il avait voulu s'envoler par l'océan, il s'était heurté à un mur l'empêchant de s'enfuir. Il avait volé quelques mètres plus loin et avait froncé les sourcils d'incompréhension. Pourquoi ne pouvait-il pas s'échapper de cet endroit ? Il avait alors pensé qu'un objet renfermant le pouvoir secret du mur invisible était caché mais il ne l'avait point trouvé. Il s'était donc résigné à vivre il ne sait combien d'années sur cette île.

De nombreux gens avaient débarqués sur l'île : naufrages de navire pour la plupart. Des hommes surtout, habillés d'étrange costumes et de chapeaux de feutre et même des hommes avec une jambe de bois. Ils finissaient toujours par repartir lorsqu'un navire passait où d'autres mourraient sans que Giotto ne puisse rien faire. Il était un fantôme.

Alors que le soleil perçait à travers les vitres du manoir, pensant qu'une autre morne journée allait se dérouler, il avait regardé par la fenêtre et écarquillé les yeux de surprise. Des jeunes enfants et adolescents en quantité industrielle sur la plage.

* Un naugrafe ? * pensa aussitôt le défunt Vongola Primo.

Il s'était mit invisible et avait passé à travers le mur de pierre du manoir pour aller à leur rencontre et les observer. Tous les élèves avaient l'air apeurés et tremblaient de froid, essayant de se réchauffer entre eux. Giotto était désolé pour eux. Il ne pouvait pas faire grand chose. S'il avait été vivant, il leur aurait tout de suite amenés des couvertures... Il tourna alors la tête vers un jeune homme aux cheveux noirs au ton plutôt froid s'adresser aux élèves.

- Que je vous vois bouger un seul pas et vous allez être mordu à mort

Giotto sourit nostalgiquement. Ce jeune homme lui faisait penser à son gardien du nuage, Alaudi. Il fronça les sourcils lorsqu'il le vit s'élancer vers le manoir. Sûrement pour chercher de l'aide... Giotto fit un petit soupir. Il décida de s'appuyer sur un arbre en regardant le déroulement des opération avec un petit regard triste.

Ce n'est qu'un peu plus tard, qu'il remarqua qu'un jeune homme aux cheveux rouges s'était caché derrière le même arbre. De nouveau, Giotto fut surprit.. Cozart Shimon, son meilleur ami était devant lui. Mais en regardant bien, celui qui était en chair et en os était plus petit et portait d'étranges vêtements. Il voulut poser sa main sur le visage de celui-ci mais se résigna. Il était un fantôme. Le jeune garçon n'aurait sentit qu'un léger courant d'air froid et non pas le contact d'une main. Vongola Primo ne fit donc que lui effleurer les cheveux mais son geste ne passa pas inaperçu...

Je suis sur une île au beau milieu d'un océan.... QUOI! off, pause sur image! Je me retrouve avec mes hommes, certains mafieux et des élèves de namimori sur une île alors qu'a la base on était sur un bateau pour des vacances! Ah oui c'est vrai on c'est fait attaquer par des fantômes en manque de viande fraîche. Non mais est ce que j'ai l'air d'un morceau de viande bien saignent?! Heureusement on pu y échapper, j'imagine même pas ce qui aurait pu nous arriver si on c'était capturer. Peut être qu'on serait aussi devenu des fantômes assoiffés de sang... Brr, je ne veux même pas m'imaginer comme ça.
- Que je vous vois bouger un seul pas et vous allez être mordu à mort
Je sursaute en entendant cette voix qui m'est tellement familier et me retourne dans sa direction. Je vois que Kyoya n'a pas changé même après ce qui nous est arriver... C'est malsain je le sais, mais j'aimerais bien voir un jour le visage de Kyoya montrant la peur... Où n'importe qu'elle autre expression que la haine ou cette soif de baguage. Je n'ose pas le dire mais dès fois il me fait peur à ne montrer que ces sentiments, je me demande dès fois si il est vraiment humain... Non, je ne crois pas qu'il est un UMA comme le dirait Gokudera mais j'aimerais vraiment connaitre le vrai Kyoya. Car il est de toute évidence que personnes n'est aussi solitaire au fond de lui.
Je vois au loin Emna qui se cache derrière un arbre en tremblant, il a surement du se faire agresser par des élèves ou d'autres mafieux. Je me dirige donc vers lui mais me stop directement en voyant quelques mèches de ses cheveux roux bouger et pourtant il n'y a pas de vent! Sans vraiment me rendre compte je lâcha un grand cris. J'ai les yeux et la bouche grand ouvert, cette image aurait plus me faire rire si je en voyais pas ce que je voyais!! Je sais aussi que ma phrase ne veux absolument rien dire mais voila quoi. Je vois Enma me regarder sans vraiment comprendre mais les autres personnes doivent bien voir que ces cheveux voles... A moi que je soit devenu fou... Mais normalement on devient fou qu'au bout de Trois semaines sur une île et là on est qu'on premier jours...

La première pensée que Hibari eut en voyant le manoir était le mot : glauque. Bien sûr, il refoula cette pensée bien au fond de sa tête pour ne pas que ses sbires le remarquent, gardant toujours un visage neutre. Plusieurs sentiments luttaient dans sa tête. Déjà il était surtout en colère. En colère contre lui de ne pas avoir remarqué la supercherie du bateau. La contrariété était aussi bien présente. De penser qu'il allait avoir pas mal d'élèves à gérer. Il soupira de découragement. Ses '' compagnons '' tournèrent la tête vers lui d'étonnement et il leur lança un coup d’œil noir et agacé. Ce qu'ils étaient collants des fois.

Notre cher protagoniste solitaire se dirigea donc vers les escaliers de pierre menant à la porte d'entrée, préparant d'ailleurs ses tonfas en cas de piège ou autre. Il fallait toujours se préparer pour une éventualité quelconque. Il finit donc par cogner à la porte avec le bout d'une de ses armes. Seul le vent mugissant lui répondit. Hibari leva un sourcil et poussa la porte qui était, venant de le remarquer, entrebâillée. Il atterrit alors dans un hall d'entrée. Étonnant... C'était propre, bien rangée et même pas en ruine. Enfin, Hibari ne savait pas depuis combien de temps existaient ce manoir aussi. Il monta les escaliers menant au rez-de-chaussée et regarda aux alentours.

-Il y a quelqu'un ? cria le jeune homme assez fort pour se faire entendre s'il y avait quelqu'un.

Pourtant, son instinct de chasseur d'herbivores lui disait que personne n'y vivait depuis longtemps. Comment le manoir avait pu garder une allure aussi magnifique après des années ? Bah, pour l'instant, il ne se souciait du fait que ce manoir devait loger les nombreux élèves et lui en même temps. Toute menace s'étant évanoui , il rangea ses tonfa et entreprit de visiter le manoir. Il avait des dizaines et des dizaines de chambres. Hibari était soulagé. Au moins, personne ne dormirait dehors.

Il secoua la tête lorsqu'il remarqua que ses pensées s'étaient tournées par l'inquiétude de voir des élèves dormir la nuit sur une île où ils ne connaissaient rien. Étant le premier arrivé dans le manoir, il choisit même la chambre qu'il allait prendre. Finalement son choix se porta sur une grande pièce où trônaient deux lits de grandeur King presque. En réfléchissant bien, il pourrait bien enlever l'un des deux lits et s'il dénichait une table et une chaise, la mettre à la place. Il ne voulait personne avec lui dans sa chambre. En même temps c'était plutôt compréhensible. Solitaire un jour, solitaire toujours.

Il aurait bien le temps de faire ça quand les élèves se seront installés. Il demanda donc à un de ses sbires qui était comme par hasard dans le même couloir que lui de surveiller sa nouvelle demeure. Le gardien des nuages des Vongola descendit donc lentement les quelques étages et finit par sortir dehors pour rejoindre la troupe d'herbivores. Il afficha son masque de chef de comité de discipline devant eux.

- Bien, nous allons vivre dans le manoir le temps que je contacte des secours. Je veux vous voir en rang de deux par deux et aller dans le salon qui va se trouver à gauche. Et pas un mot de plus. Sinon je vous mords à mort.

Alors qu'elle continuait de garder le silence, seule dans son coin, une étrange impression s'empara de Chika. Elle était en train de regarder un garçon aux cheveux roux, caché près d'un arbre. Aux premiers abords, l'image semble être parfaitement normale. Sauf à un détail près. Sans même qu'il y ait du vent, elle vit quelques mèches de ses cheveux se mettre à bouger tous seuls. D'abord, elle crut qu'elle avait complètement halluciné, mais une chose vint lui prouver le contraire. Elle ne semblait pas être la seule à avoir vu ça, vu la tronche que faisait un blondinet pas très loin de là. D'ordinaire, elle aurait commencé à se moquer de sa face, mais malheureusement c'était pas le bon moment pour ça.

- Nous ne sommes pas seuls ici, finit-elle par conclure, en regardant de nouveau en direction du jeune garçon roux.

C'est là qu'elle sentit un frisson lui parcourir le long de son dos. Elle avait ressentit une légère brise fraîche s'approcher d'elle et pourtant, il n'y avait toujours pas de vent. La brise se fit plus froide encore et la demoiselle argentée ne semblait plus être la seule à la sentir. Chika se mit à se sentir assez mal à l'aise et ne savait comment réagir face à cette étrange sensation. Au bout de quelques instants, elle finit par soupirer et plaqua sa main contre son visage, en fermant les yeux. « Je crois... qu'il vaut mieux que j'aille me reposer à l'intérieur. Je dois être vraiment fatiguée pour que je me sente aussi bizarre. »

Et s'est exactement ce qu'elle fit en se dirigeant vers le manoir. « Je me fais des idées... Je me fais des idées... Je me fais des idées... » Elle n'arrêtait pas de se répéter mentalement ça à elle-même. Si elle voulait survivre, il fallait qu'elle garde ses idées bien claires et son sang-froid bien en place afin d'être parée à toute situation. Même un seul moment de faiblesse pouvait être fatal à tout moment. Sans dire quoi que se soit, elle se dirigea vers l'entrée du Manoir pour se trouver une salle où dormir un peu. Elle ne fit même pas attention au groupe de personne qui se trouvait là. Un garçon à la drôle de coupe de cheveux banane l'arrêta pour une raison quelconque. Elle ne l'écouta qu'à moitié et ce avant de lui répondre ceci:

- Je ne reçoit pas d'ordre de la part de quelqu'un qui porte une coupe de cheveux aussi minable que celle-ci. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai mieux à faire que de rester planter sur place pour rien.

Elle se ficha même complètement des commentaires qui suivirent ce qu'elle venait de dire et entra à l'intérieur du soi-disant bâtiment abandonné pour se trouver une chambre. Elle voulait aller se reposer un peu et oublier le fait qu'elle ne savait nullement l'emplacement de son cher Boss.

Là je n’avais qu’une seule chose à dire, peut-être même deux à la limite, alors déjà qu’Hibari était allé dans le manoir, mais ce qui me dérange, ce n’est pas ça, mais pourquoi mon anaconda mettait autant alors que le faucon lui avait fait le tour de l’île depuis plusieurs minutes déjà. Il y avait quelque chose de louche dans tous ce bazar et il fallait absolument découvrir quoi. Soudain l’idée de découvrir une farce me fit légèrement rigoler, chose qui en ce genre de circonstance était à proscrire sur le champ, mais c’était plus fort que moi. Plus les minutes passaient et plus je voyais les gens entrer dans l’enceinte de ce maudit bâtiment, oui car mon instinct n’arrêtait pas de me dire que là-dedans il y allait avoir quelque chose de mauvais. Mon regard qui auparavant c’était à nouveaux fixé sur le la demeure étrange voulut repartir sur le dixième Shimon et, et ses cheveux volant dans le non-vent total *le non-vent, attends, mais oui il n’y a pas la moindre trace de vent dans le coin, ça ne peut pas non-plus être de l’électricité statique, alors…*

Mes yeux étaient grand ouvert et ma bouche légèrement entrouverte, une goutte de sueur me coula le long de la tempe gauche, mon faucon frotta sa tête contre mon bras comme s’il voulait que je reprenne mes esprits. Je pris mon katana derrière moi et je commençais à le dégainer, cette fois ça suffisait, je devais aller retrouver mon anaconda. Ces cheveux volants c’est la goutte faisant déborder le vase. J’allais vers la porte d’entrée de manoir, je mis deux doigts dans ma bouche et sifflant une fois, comme pour dire à l’anaconda de revenir au bercaille et le faucon en fit de même, quoi que je ne savais pas si c’était un cri de je suis déjà là ou un cri du genre : << Reviens veux-tu ton absence à briser ma vie ! >>. Cette phrase que je connaissais bien avait toujours le don de me faire sourire et ce n’était pas aujourd’hui qu’on allait faire une exception. Puis retrouvant un regard sérieux, n’ayant pas le moindre signe de vie de la par de ma bien malheureuse boîte disparut, enfin malheureuse je ne sais pas, mais disparut c’est sûr. Je me mis à courir vers la porte d’entrée, c’était difficile de me mettre sur les nerfs, mais là je n’avais pas l’intention de me laisser faire sans rien dire, si mon serpent ne revient pas, alors j’irais le chercher moi-même et s’il faut que je bouscule tous ce qui m’en empêcherons, alors je le ferais, quel violence. Je n’écoutais même pas ce que les gens me disait, ni même leur réaction à mon sprint vers l'entrée, que j'ai une idée dans la tête, pour la faire sortir, il en faut un peu quand même plus, Hibari ou pas.

Une fois arriver dans le manoir, je décidais d’aller à gauche et envoyais mon faucon m’aider à retrouver le serpent.

-Retrouve-le Falco !

Mais au fond vous ne vous demandez pas pourquoi autant de cirque pour une boîte et bien c’est simple, je tiens énormément à mes boîtes animalières et si ça vous déplait allez voir ailleurs, nah. Non en réalité, ce que j’ai pensé c’est que si ça peut arriver à une boîte, ça peut forcément arriver à un humain…

Giotto, contrairement à ce qu'il pensait, son geste n'avait pas été des plus discrets. Pourtant, le jeune garçon, à supposé le descendant de son meilleur ami, ne l'avait pas remarqué. Jetant un coup d’œil autour de lui, il jura dans sa tête. Une fille bizarre aux cheveux argents l'avait vu et même un blondinet qui avait l'air plutôt paniqué. Et un autre garçon plus loin. Il pensa à s'enfoncer dans l'Arbre par honte mais se rappela qu'il était un fantôme et que par conséquent, étant invisible, personne ne pouvait le voir. Il allait devoir se faire plus discret. Si certains élèves étaient capables de se rendre compte d'une présence bizarre, ils paniqueraient. Encore plus s'ils voyaient un être formé de brume transparente.

Il s'envola donc pour ne pas risquer d'attirer encore plus l'attention, arrivant au-dessus de l'arbre et se mit en position indien et appuya ses avants-bras sur ses genoux et soupirer. Qu'allait-il faire maintenant ? Le temps que les jeunes vivraient ici, il ne pourrait rien faire et peut-être même pas retourner dans le manoir enchanté. Il ne pouvait quand même non plus les chasser surtout que les adolescents n'avaient aucun moyen de retour. Et puis, Giotto n'était pas si méprisable que ça. Il allait les aider mais discrètement. Il ne savait juste pas comment encore. Il était certain qu'il y avait des gens de la mafia dans cet attroupement. Pour que le blondinet, la fille aux cheveux d'argent et l'autre aussi l'ait remarqués..c'est qu'ils étaient spécials.

Il eut une pensée pour son descendant. Il se demandait bien s'il était avec eux. Il se releva et regarda les innombrables têtes. Impossible de l'identifier comme ça. Bah, il verrait bien par lui-même un peu plus tard. Vu le nombre de gens, toutes les chambres allaient être prises et il n'aurait aucun endroit dans le manoir où aller. Bon ce n'était pas vraiment indispensable pour lui, il ne ressentait pas le froid ni la chaleur. Il pouvait aller où bon lui semblait sur l'île. Il était certain qu'ils ne s'aventureraient pas jusque-là. Il ne serait pas obligé de se mettre invisible. Vongola Primo décida d'aller sur les rochers un peu plus loin de l'endroit où les élèves avaient débarqués, regardant autour de lui et ne voyant personne observer dans cette direction, se rendre visible et croiser les bras sur son torse pour observer l'horizon....

À peine avait-elle eut le temps d'explorer le manoir, qu'une voix familière arriva à ses oreilles. Encore une fois, elle crut qu'elle avait encore rêvé, mais de nouveau l'inverse s'était manifesté. Elle ne sentait aucune manifestation de flamme dans les environs, alors il n'y avait aucune chance pour que cette voix soit une illusion. Par pur réflexe, elle sortit du manoir de sorte à ce qu'elle finisse par apercevoir son Boss. Chika était rassurée de le voir sain et sauf et se précipita vers lui. Elle s'en serait voulu de ne pas avoir put protéger le chef de leur gang. Elle était très attachée à lui, depuis qu'elle l'avait rencontré. Encore là, un signe d'attachement pour son Boss ? Qui sait, mais en tout cas, personnellement, je trouve trop mignon à voir. « Encore un commentaire de ce genre et je te tranche la gorge, fichu narrateur ! » Bon et bien alors, poursuivons...

- Mu... Mukuro-sama ! Dieu merci, vous n'avez rien !, lui avait-elle dit en reprenant son souffle, Au moins, je ne suis pas la seule à avoir remarqué qu'il y avait des choses étranges ici, mais...

Il fallait noter qu'elle lui avait dit ça, alors qu'une petite rougeur s'était installée sur les joues de la demoiselle argentée. Elle espérait seulement que personne ne lui en fasse la remarque, au risque de recevoir une lame de katana sous la gorge. Elle détestait qu'on lui fasse des compliments, quelque soit la raison. Elle fit comme si de rien n'était ;

- Ça n'explique toujours pas du pourquoi nous nous sommes tous retrouvés ici, au beau milieu de nulle part. Personnellement, je trouve cela parfaitement louche. Surtout si on prend en considération l'état actuel de cet endroit, qui est parfaitement en état d'habitation même s'il semble inhabité.

Même les civils les plus banals devaient avoir compris que cet endroit n'avait rien d'ordinaire, mais ce genre de choses seraient de trop pour leur mentalité tout aussi banale qu'elle soit. Le garçon aux cheveux noirs l'avait sans doute compris lui aussi, s'il voulait gardé l'ordre dans ceux-là. De toute manière, ils auraient finis par l'apprendre un jour ou l'autre, alors autant les mettre dans la réalité des choses, dès le début. Garder des gens dans l'ignorance ne faisait qu’aggraver les choses avec le temps. Chika ne le savait que trop bien...

Une caresse, puis plusieurs.. Je les sens, mais elles ne sont ni chaudes, ni froides. Je me sens bien apaisé. Je ferme les yeux pour mieux profiter de ce contact. Je ne sais pas qui me procure ces caresses. Mais je sens sa présence derrière moi, même si elle n'est très forte. Soudent le contact cesse et je sens comme un vide. Comme si les caresses avaient touché mon coeur et que sans elles, il ne battait plus normalement.

J'ouvre finalement les yeux et regarde autour de moi. C'est un gros bazar, plusieurs personnes sont complètement perdues. Quelques-uns disent que ces lieux ne sont pas normaux. Je m'en fous un peu, je veux juste savoir d'où vient cet présence qui a disparu beaucoup trop vite. Je vois au loin Dino Cavallone se diriger vers le manoir. Il (le manoir) ne m'a pas l'air terrifiant.

J'étouffe dans cette atmosphère de peur et d'inquiétude. Je m'éloigne donc de ce tableau pour me rendre près des rochers. Cette île semble tellement grande qu'on pourrait s'y perdre. Je ne vois pas la forme qui se trouve juste à côté de moi. Je fixe plutôt mon regard sur le ciel. Il n'y a pas beaucoup de nuage et un soleil de plomb brille fort dans le ciel, procurant une chaleur forte étouffante.

Je ferme de nouveau les yeux et imagine être chez moi. Avec ma famille, tranquillement en train de jouer sur une place peu bombé. C'est le sourire aux lèvres que je ressens enfin la présence près de moi? J'ouvre précipitamment les yeux et me retrouve devant la silhouette de Primo Vongola. Mes yeux sont écarquillé et j'ai la bouche grande ouverte. Heureusement je me ressaisis rapidement.

-Pri-Primo Vongola?! Impossible....

Je regarde Enma surpris. Mais c'est quoi cette île?! Je vois plusieurs personnes rentrer dans le manoir. Je soupire pour prendre mon courage à deux mains. " Allez Dino, tu es passé par bien pire! A bon?....Yaaaaa! Mais il faut que j'arrête d'être pecimiste!!". Une jeune fille accompagnée de Mukuro discutaient du fait que l'île n'était pas normale. En gros on est dans la mouise! Je finis par renter dans le manoir affichant à tous l'image d'un boss fier et détendu. Alors qu'en vérité je tremble comme une feuille. Je monte les escaliers et arrive à l'étages où plusieurs portes sont présentes. J'en ouvre quelques-unes. Toutes identiques. Je vois un peu plus loin les élèves qui compose le comité de discipline que commande Kyoya. Ils surveillent une chambre. J'essaye d'ouvrir la porte pour voir ce qu'il y a de si important pour qu'il y ai des gardes juste devant. Mais ces jeunes hommes me retient le bras prêt à me le casser. Heureusement Kusakabe me reconnut et ils me détachèrent. Je rentre finalement dans la chambre, elle est à peine plus grandes que les autres. Et connaissant Kyoya, il allait surement virer l'autre lit pour être seul. Une folle idée me prit et je m'assois sur un des lits attendant, avec impatience non feinte, la venu de Kyoya. "Si je m'installe dans la même chambre que lui, je vais certainement en apprendre un peu plus sur lui." Je regarde la chambre plus en détail. Il y a une fenêtre juste en face de la porte. De chaque côté de la vitre, il y a un lit. Puis juste au pied des lits se trouve des bureaux. Un peu plus loin il y a une grande armoire. Les couleurs sont simples, on pourra de toute façon changer les couleurs avec Kyoya. Le problème est comment le convaincre à me laisser dormir dans la même chambre que lui...

Giotto avait toujours trouvé cela apaisant de regarder l'eau évoluer au fil du temps. Passant de calme avec pas une once de souffle de vent à littéralement déchainée. Et puis, regarder l'eau faisait penser à son gardien de pluie et quand tous les éléments mettaient son grain de sel, il se sentait vivant et proche d'eux. Aujourd'hui, par contre, le soleil était radieux et un léger vent était présent.

Il ne remarqua pas tout de suite que quelqu'un était à côté, trop perdu dans ses pensées. Il sursauta lorsqu'il entendit une voix surprise et légèrement étonnée.

- Pri-Primo Vongola?! Impossible....

Devant lui... Le jeune homme aux cheveux rouges, descendant de son meilleur ami était à côté de lui. Il écarquilla les yeux lui aussi. Alors il s'était rendu compte de sa présence lui aussi. Il tapa son front translucide. Évidemment, sa main le traversa mais ne sentit rien. C'est sûr qu'il l'avait vu, il n'était pas invisible. Ainsi donc, le jeune adolescent faisait partit de la Mafia. Surtout s'il connaissait son titre. Il n'était quand même plus Vongola Primo. Il était un fantôme. Il avait peut-être été une sorte de légende ou de protecteur dans le temps mais maintenant il n'était plus rien. Vongola Primo hocha doucement la tête.

-J'étais Vongola Primo, je ne suis plus qu'un fantôme maintenant, murmura-t-il de sa voix qui se répercuta en léger écho. Je ne suis plus rien.

Il tourna la tête vers l'adolescent qui avait soudain l'air émerveillé. C'est vrai, ce n'était pas tous les jours qu'on voyait Vongola Primo en personne. Enfin, façon de parler.

- Tu es un descendant de Cozart Shimon n'est-ce pas ? Tu lui ressembles comme deux gouttes d'eau.

C'est vrai que Cozart lui manquait. Atrocement même. Il devait être au Paradis depuis belle lurette, ne l'ayant pas revu depuis tout ce temps. Giotto s'était bien marié et avait eu des enfants après son exil au Japon mais il n'avait jamais oublié Cozart Shimon qu'il avait vraiment aimé. Il aurait bien aimé qu'il soit redevenu fantôme lui aussi. Bien sûr, il avait ses gardiens avec lui et surtout G mais il avait l'impression qu'il manquait un morceau important à son coeur.

Sans demander la permission au jeune adolescent, il posa sa main sur sa tête et lui frôla les cheveux. Il ne savait pas ce qui lui prenait. Il ne connaissait pas du tout celui-ci mais il avait besoin de se dire qu'un part de Cozart Shimon vivait en dedans de ce garçon.

Hibari surveillait le bon déroulement des opérations de son expression de glace, terrifiant plus de la moitié des élèves. Il s'en fichait pas mal de ce qu'ils pensaient. Tant que le manoir pouvait les abriter convenablement le temps de leur séjour , c'était tout ce qui comptait. Il allait devoir instaurer de nouvelles règles de disciplines. Mettre un couvre-feu et faire en sorte d'aller dans les chambres pour voir si les élèves étaient tous présents. Il fit un petit sourire sadique. Oh non, ils n'allaient pas du tout l'aimer. Ils n'étaient peut-être pas au Collège de Nanimori mais les règles allaient toujours être là.

Il alla dans le salon où la plupart des élèves étaient présents. Il remarqua que certaines personnes manquaient et il allait devoir les mordre à mort pour ne pas l'avoir écouté. Misère, les herbivores n'avaient aucun cerveau ou quoi? Et puis, il fallait vraiment que ça lui tente d'aller mordre à mort les crétins. Pour l'instant, il n'avait qu'une envie. Dormir. Il expliqua donc les nouveaux règlements. Couvre-feu à 23h00 maximum avec une tournée des chambres du comité de discipline. Il savait bien qu'il allait y avoir des personnes qui allaient désobéir. Ils n'avaient qu'a se faire manger par une bête sauvage, il s'en ficherait bien.

Après son petit discours, les élèves montèrent, se choisissant une chambre au hasard. Hibari n'en avait cure. Il monta les escaliers et alla dans le couloir où il avait repéré sa chambre. Lorsqu'il vit que ses subordonnés se regardaient, la peur dans les yeux, il comprit que quelque chose n'allait pas. Il serra ses mains autour des manches de ses deux tonfas et s'avança vers l'un des leurs.

- Que se passe-t-il ici ? leur demande Hibari de sa voix glaciale.
- Euh.... chef.
- Kusakabe à laisser entrer quelqu'un dans votre chambre.
- Et vu qu'il est le sous-chef on a rien dit mais bon enfin.

Hibari fit de petits yeux remplis de haine et congédia les trois subordonnés à la coiffure de banane pour entrer dans sa chambre. Intérieurement il explosa. Mais qu'est-ce que le Cavallone foutait dans sa chambre !? Furieux. Oui c'était le mot. Toutes les chambres étaient prises ou quoi ? Et puis pourquoi Kusakabe l'avait laissé entrer ? Il allait devoir le mordre à mort pour sa désobéissance mais plus tard. Il allait devoir régler le problème du nom de '' Cavallone-trop-nul-sans-ses-hommes-pas-de-classe-et-super-stupide ''.

-Qu'est-ce que tu fais là Cavallone , commença à dire le gardien des nuages d'une voix plutôt froide.

Non mains franchement, il se croyait tout permit celui-là ou quoi.

Je ressent cette sensation quand il pose sa main sur ma tête. Je lui fait un tendre sourire. Lui aussi ressemble énormément à Tsuna, rien qu'à penser à lui j'ai le coeur qui bat vite. Il est un ami très précieux pour moi.
-Vous savez qu'importe le temps vous resterez Vongola Primo. Le tout premier Vongola, celui qui est l'exemple de tout les vongola. J'essaye de poser ma main sur son bras mais elle le transperce. Je soupire mais garde toujours mon sourire.
-Et oui je suis bien le descendant de Shimon, je suis ravi de lui ressembler car il est mon exemple. J'espère avoir une belle amitié comme la votre avec ShimonJe sais que j'espère beaucoup plus qu'une simple amitié mais c'est impossible. Il faudrait d'abord que Tsuna renonce à Kyoko et cela ne se peut pas. Il l'aime depuis tellement longtemps que je n'espère même pas. J'ai gardé ça pour moi et ne l'ai dit à personne. Même pas à un membre de ma famille mais j'ai aussi l'impression qu'il faut que je me confie au vongola primo.
-Primo-san, vous est-il déjà arrivé d'aimer quelqu'un à un point que cela vous bouffe de l’intérieur et que tout ce dont vous rêvez c'est de hurler cet amour qui vous est interdit?

Giotto ne pouvait s'empêcher de caresser les cheveux rouges de sa main fantomatique. Il avait l'impression de se calmer lorsqu'il faisait cela. C'était un geste qu'il s'était habitué à faire avec Cozart, son meilleur ami avant que tout bascule mais cela c'était une autre histoire et il n'avait pas besoin de se rappeler cette époque particulière où il n'avait pour ainsi dire jamais revu son ami. Il secoua lentement la tête et baissa le regard pour observer le descendant de Cozart. Le jeune homme lui avait gratifié d'un sourire tendre. Le blond leva un sourcil en l'air, se demandant ce que ce regard pouvait signifier. Vongola Primo ôta donc lentement sa main de la tête du jeune Shimon et celui-ci se mit à lui parler.

-Vous savez qu'importe le temps vous resterez Vongola Primo. Le tout premier Vongola, celui qui est l'exemple de tout les Vongola.

Giotto sourit. Il essayait de lui remonter le moral n'empêche. Dans un sens c'était vrai, il avait sûrement été l'exemple de plusieurs Boss des autres générations. Il repensa alors à Ricardo, Vongola Secondo qui avait prit le pouvoir et qui avait amené Giotto à s'exiler au Japon avec sa femme et ses enfants. Il ne répondit rien et attendit la réponse qu'il lui avait posé s'il était bien le descendant de Cozart même si c'était assez flagrant.

-Et oui je suis bien le descendant de Shimon, je suis ravi de lui ressembler car il est mon exemple. J'espère avoir une belle amitié comme la vôtre avec Shimon

S'il avait pu, le fantôme qu'était Giotto aurait sûrement rougi à cette phrase. Il était si célèbre que ça que même les gens de la Mafia connaissait son lien avec Cozart ? On dirait bien que oui. Il allait retourner à la contemplation de l'eau quand le jeune homme lui posa une question à laquelle il ne s'y attendait pas du tout.

-Primo-san, vous est-il déjà arrivé d'aimer quelqu'un à un point que cela vous bouffe de l’intérieur et que tout ce dont vous rêvez c'est de hurler cet amour qui vous est interdit?


Étonné, Giotto lui lança de grands yeux avant de se radoucir et de réfléchir à ce qu'il pourrait dire.

- Appelle-moi Giotto premièrement s'il te plaît. Et pour répondre à ta question, oui j'ai déjà aimé quelqu'un. Je l'aime toujours d'ailleurs mais à mon époque, notre relation n'aurait pas été très bien vu alors j'ai été obligé d'étouffer mes sentiments même si je voulais plus que tout lui avouer ce que je ressentais. Mais cela n'a jamais été possible.

Il avait murmuré cela si doucement. Il avait toujours de la difficulté à en parler à quelqu'un.

J'écoutais la réponse de Giotto avec un peu de tristesse, c'est si injuste de ne pas pouvoir aimer quelqu'un au grand jour. De ne pas pourvoir crier à qui veux entendre qu'il aime la personne à côté de soi. Mais je ne comprends pas pourquoi ce serais mal vu d'aimer une personne à l'époque de Giotto-san. A moi que, non cela est impossible. Jamais je n'aurais cru que... Mais peut-être que c'est ça... Je n'arrive toujours pas à croire ça de Giotto-san. Aimer une personne qui est... Et bien comme ça... Je lève un regard interrogateur vers le blond, mon regard se fait sérieux et je n'ose pas trop poser la question qui me brule les lèvres. Je me détourne, ma timidité refait surfasse et je sans que mes joues chauffe affreusement. Quelle horreur, je n'aime vraiment pas être aussi timide, mais ça fait partie de moi... Je respire un bon coup et me retourne vers Giotto. Olalala, j'ai le tournis et j'ai envie de vomir, ça m'apprendra à tourner en rond comme ça. Je me dirige d'un pas incertain vers le rocher où était assis il y a peu de temps Giotto-san et m'assois à mon tour. Il commence vraiment à faire chaud. Je repose une fois de plus mon attention sur le vongola et c'est d'une voix plutôt basse que je lui posa la question qui ne veux pas me quitter.
-Est-ce que la personne que vous aimiez était...euh...comment dire ça.... Ah c'est si gênant...
Je n'ose plus le regarder, ma tête est dirigée vers le bas et je rougis fortement. Si je n'arrive même pas à poser cette question à Primo. Jamais je ne pourrais dévoiler mes sentiments à Tsuna-kun....

Giotto soupira intérieurement. C'était difficile de parler de sa 'relation' avortée qu'il avait eu avec Cozart Shimon, son meilleur ami. Même ses gardiens n'étaient pas au courant, sauf G. évidemment. Ce n'est pas qu'il ne leur faisait pas confiance mais G était la personne qui a toujours été là pour l'épauler dans les moments difficiles de sa jeune vie bien des années auparavant. Il était son ami d'enfance et c'était avec lui qu'il avait créer le groupe de vigilance lorsque les malfrats, voleurs et autres humains sournois s'en prenaient aux gens de sa ville. Et s'il réfléchissait à ça, tout était à cause de Daemon Spade, son gardien de la brume même s'il n'arrivait pas à lui en vouloir. Même des années après qu'il l'ait trahi, il le considérait toujours comme un membre de sa famille. Et puis, Giotto se disait toujours que c'était sûrement mieux comme ça. Le scandale qu'il y aurait parmi les Vongola et dans les autres familles s'ils avaient appris que Vongola Primo aimait profondément le Shimon Primo.

Vongola Primo se secoua la tête et revient sur terre. Enfin....entre ciel et terre plutôt vu qu'il était un fantôme. Il regarda le descendant de son meilleur ami et sourit légèrement en voyant plusieurs émotions pointer sur le visage du Shimon. Il haussa un sourcil interrogateur lorsque les joues de son interlocuteur devinrent rouges. Mais à quoi pouvait-il bien penser ? C'est alors qu'il se mit à parler.

- Est-ce que la personne que vous aimiez était...euh...comment dire ça.... Ah c'est si gênant...

Giotto comprit soudainement d'où venait le rougissement incontrôlée du plus jeune. Était-ce parce qu'il avait deviné que la personne qu'il aimait comme sa propre vie était un homme ? Ou bien se demandait-il l'identité ? Bref, Vongola Primo se doutait bien qu'il voulait le savoir. Il devait être un petit curieux. Comme Cozart. Un sourire nostalgique naquit sur ses lèvres. Il répondit finalement. Après tout, il était déjà mort, personne ne pouvait lui faire du mal n'est-ce-pas ? S'il était comme son ancêtre, le jeune roux ne dirait rien.

- C'était un homme et également ton ancêtre. Cozart Shimon. Je l'aime toujours profondément même après tous ces siècles. Si je pouvais le revoir, je serai tellement heureux.... Mais cela n'arrivera jamais.

Enma aurait pu s'attendre à tout, sauf à ça. Il avait tellement de mal à y croire. Ca ne pouvait pas être possible, Primo vongola ne pouvait pas être amoureux de son ancêtre. C'était tellement irréelle....
Et moi qui croyait que Giotto-san était amoureux d'une de ces femmes de joie. Je me sens un peu, beaucoup, honteux d'avoir pensé ça. Mais je sais à présent que Giotto n'a jamais réussi à dévoiler ses sentiments à la personne de sa vie. Donc, il ne me saura pas vraiment d'une grande aide... Quoi que, on ne sait jamais. Il n'a peut-être pas réussi à dévoiler ses sentiments à Cozart-san, mais il sait surement comment faire pour séduire quelqu'un...

-Encore une autre question, savez-vous comment faire pour plaire à quelqu'un?

Je ne sais pas pourquoi, mais Giotto à cette sorte d'aura qui fait que j'ai envie de tout lui confier. Comme avec Tsuna-kun en fait. Surement que tout les vongola ont ça, c'est comme un peu l'hyper intuition. Certainement une aura qui est hérèditaire. Je me demande si je ne devrais pas lui dire que je suis amoureux de son petit-fils. Car après tout, lui n'a pas hésité à tout me réveèer. Bon t'en pis, je me jette à l'eau, quitte à me noyer.

-Au fait, je dois vous avouer que je suis fou amoureux de votre descendant et que je ne sais pas vraiment faire pour que mes sentiments soit réciproque. J'ai vraiment peur de me faire repousser que je n'ose pas lui parler d'histoire de coeur. Surtout qu'il est fou amoureux de Kyoko et ça me fait mal de le voir la dévorer des yeux...

J'ai tellement envie de pleurer, mais je me retient, ce serait vraiment pathétique de pleurer devant un boss mafieux, aussi gentil soit-il.

Je regardai autour de moi, bon sens, ou est-ce qu’on était cette fois encore! Je soupirai, souhaitant pour ne pas que personne ne me trouve. Je regardai l’île où on se trouvait, je sentis quelque chose de familier dans les environs. Comme si il y avait quelqu’un que je connaissais ici sur cette île. Je secouer la tête, je connaissais pratiquement tout le monde quoi de plus normal de sentir ça maintenant! Je regardai autour de moi et je crus distingué une chevelure rousse. J’eus un sourire, alors la famille d’Enma était aussi présente. Je voulus le suivre mais il avait disparut dans la forêt environnante.

Je regardai à nouveau autour de moi pour trouver ma famille en espérant qu’il allait tous bien et qu’il ne c’était attirer aucun ennuis, ils étaient douer pour ça. Enfin, sauf Hibari-san, lui, il ne fait jamais de bêtises, il assurait toujours la sécurité avant tout.

Mon intuition m’indiqua soudain quelque chose, une direction à prendre, et vite. Je pris la direction que mon intuition me dicta et je marchai rapidement pour y arriver le plus vite possible. J’allais sur le pique rocheux, je soupirai mais je continuai quand même. Je m’arrêtai lorsque j’entendis une voix qui m’était bien familière.

-Encore une autre question, savez-vous comment faire pour plaire à quelqu'un?

J’eus un sursaut, Enma, c’est Enma qui avait parlé, mais à qui. Je m’approchai suffisamment pour voir le Vongola Primo, mon ancêtre, c’est donc à lui qu’il parlait. Je voulu m’approcher mais il parla à nouveau.

-Au fait, je dois vous avouer que je suis fou amoureux de votre descendant et que je ne sais pas vraiment faire pour que mes sentiments soit réciproque. J'ai vraiment peur de me faire repousser que je n'ose pas lui parler d'histoire de coeur. Surtout qu'il est fou amoureux de Kyoko et ça me fait mal de le voir la dévorer des yeux...

Ce qu’il dit me cloua sur place, attendez, il était amoureux de moi. Je me sentis rougir après avoir entendu ça. Bon, je devais admettre que Kyoko était jolie, mais j’avais le sentiment qu’avec lui, je pouvais être moi-même. Je sorti finalement de ma cachette et je m’approchai lentement.

-Je crois qu’il va me falloir du temps pour vraiment t’aimer Enma, mais je veux bien tenter ma chance avec toi!!! Boujour Vongola Primo!!!

J’étais aussi rouge qu’une tomate, j’en étais sur, mais j’avais quand même dit ce que je voulais dire.

Giotto fixait le descendant de son meilleur ami. Il sentait que le jeune homme avait une question gênante à lui poser juste en sentant l'aura de timidité qu'il dégageait. Vongola Primo s'attendait donc à tout comme genre de questionnement. Après tout, il était plus vieux et avait donc eu une certaine expérience de vie qu'il pouvait donner au jeune roux. Il sentit que le jeune homme avait finit de réfléchir et il posa finalement sa question. Giotto en fut estomaqué d'ailleurs.

- Encore une autre question, savez-vous comment faire pour plaire à quelqu'un?

Quoi répondre à cela ? Lorsqu'il s'était marié, c'était simplement par pure convenance. Bien sûr, il avait aimé sa femme après plusieurs années de cohabitation qui lui avait donné de magnifiques bébés. Il n'avait donc pas eu besoin de séduire la jeune demoiselle qu'il avait épousé. Pour Cozart Shimon, c'était peut-être un peu plus compliqué que cela. Il s'était croisé dans la rue et Giotto avait rendu la bourse du roux qui voulait tester son honnêteté. Et de fil en aiguille, ils avaient apprit à se connaître et c'était lors d'une réunion dans le bureau de Giotto où ils étaient seuls que Cozart avait fait le premier pas. Il s'était penché doucement et avait possédé ses lèvres auquel le Primo Vongola avait répondu.

Il adressa alors une grimace à Enma Kozato.

- Je n'ai pas vraiment séduit dans ma vie. Tout est tombé en même temps et cela à donné que c'était le bon moment disons. Je ne peux pas vraiment t'aider sur ce coup-là. Je suis désolé.

Mais aussitôt qu'il eut dit cette phrase, Enma recommença à lui faire un petit monologue.

- Au fait, je dois vous avouer que je suis fou amoureux de votre descendant et que je ne sais pas vraiment faire pour que mes sentiments soit réciproque. J'ai vraiment peur de me faire repousser que je n'ose pas lui parler d'histoire de coeur. Surtout qu'il est fou amoureux de Kyoko et ça me fait mal de le voir la dévorer des yeux...

Alors là.. Si Vongola Primo s'attendait à cela ! Il avait écarquillé les yeux au fur et à mesure de ce petit discours. Quel hasard. Le descendant de son meilleur ami aimait le sien plus que tout au monde. Il avait l'impression de revenir en arrière. Il allait lui répondre lorsqu'une autre voix qu'il connaissait bien parla.

-Je crois qu’il va me falloir du temps pour vraiment t’aimer Enma, mais je veux bien tenter ma chance avec toi!!! Boujour Vongola Primo!!!

Son descendant, Sawada Tsunayoshi, tout rouge, se tenait devant eux. Giotto regarda Enma et ensuite le brun. Il sourit avec tendresse. Ils avaient de la chance de pouvoir vivre leur amour au grand jour ceux-là.

- Bonjour Vongola Decimo.

Il savait bien que c'était Tsunayoshi son prénom mais il l'avait toujours appelé comme ça et cela ne changerait pas. Il se sentit légèrement de trop entre ses deux-là.

- Bien. Je vais vous laisser.

Giotto se redressa et s'envola dans le ciel, laissant les deux tourtereaux ensemble.

Je resta figé, ne croyant pas mes oreilles. J'étais comme déconnecté du monde et seul était présent Tsuna. Rien que lui, toujours lui. Je n'arrête pas de penser à lui et me dire que je divague totalement, que c'est impossible qu'il ai accepter d'être mon petit-ami. Rien que de penser qu'il puisse être en couple avec moi, je rougis. Pour moi c'était juste un rêve, quelque chose de totalement irréelle. J'y ai tellement rêvé que rien que de voir mon rêve se réaliser j'ai envie de pleurer. Tout ces espoirs que j'avais décidé de ne plus écouter avaient raison?! Tsuna m'avait choisi moi, pas quelqu'un d'autre. Non, c'est moi qu'il veux... Je ne dois pas me méprendre, il veut bien sortir avec moi, mais il n'est pas amoureux. T'en pis je le ferais tomber amoureux de moi par tout les moyens possible et inimaginable. Je ne remarque que maintenant l’absence de Giotto-san.

- Ben, il est passé où? Ben peu importe.

Je me tourne vers Tsuna avec des yeux pleins d'espoirs et de crainte. J'espère que Tsuna ne regrette pas de bien vouloir me laisser une chance. J'ai le coeur qui bat la chamade et je m'approche de plus. Plus je m'approche, plus mon coeur bat. Je fini enfin par poser ma main sur sa joue avant de poser timidement et tendrement mes lèvres contre les siennes. Je me retire peu après en le regardant droit dans les yeux. Je ne veux pas être repousser, mais je veux être sûr que l'homme que j'aime ne va pas regretter d'être en couple avec moi

-Tsuna tu es sûr de ton choix? Je ne veux pas que après quelque temps tu te rend compte que nous deux ça ne te convient pas et que tu choisi de me quitter. Je crois que je n'en survivrais pas. Alors s'il te plait, si tu n'es pas très confient pour ce qui est de l'avenir de notre couple. Je préfèrerais qu'il n'y ai jamais eu de couple que de te voir sortir avec un/e autre alors que j'étais ton copain auparavant. Par-Parce que je t'aime...