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 Là où l'aube étreint la nuit, les rencontres se font [PV Pantera]

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MessageSujet: Là où l'aube étreint la nuit, les rencontres se font [PV Pantera]   Là où l'aube étreint la nuit, les rencontres se font  [PV Pantera] Icon_minitime1Sam 9 Juin - 14:22

    Une fille solitaire, une nuit sans lune
      Cette nuit là, Tsukiyo avait mal dormi. Très mal dormi. Allongée sur son lit, ses yeux avaient sans cesse fixé une nuit sans lune où seules les étoiles régnaient dans le ciel obscure. Leur douce lumière vacillante semblait danser dans le ciel, éclairant doucement le monde extérieur. Et ainsi, la jeune insomniaque avait observé ce qui s'étendait par delà la fenêtre. Sans jamais bouger, elle avait continué d'attendre, d'attendre que l'aube vienne étreindre l'horizon.

      Et les minutes passèrent, bientôt suivies par les heures. Le temps fila, lui échappa, comme l'eau se soustrait aux mains de qui tente de la retenir. Tsukiyo n'avait pas quitté le paysage du regard, un paysage si proche qu'elle aurait presque pu l'atteindre en tendant sa main, mais pourtant lointain par le fait qu'elle semblait faire parti d'un autre monde. Elle était comme une pauvre marionnette du Destin qui, sans jamais pleurer, sans jamais sourire, semblait sans cesse vaciller entre réalité et illusion. Un faux-semblant trompant quiconque la voyait. Au delà des apparences, elle se savait toutefois emprisonnée dans cette réalité, elle, jouet solitaire de sa propre destinée.

      Capturée dans l'obscurité de la nuit, la jeune albinos marchait à présent sans direction précise, se laissant simplement manipuler par les fils invisibles de la fatalité. Sobrement vêtue d'une robe immaculée aux quelques bords dentelés ainsi que de son habituelle cape écarlate -capuche sur la tête cachant son visage incluse, pieds déchaussés, elle avançait, s'enfonçait toujours un peu plus dans les sombres recoins de l'île. Sans prêter attention aux brindilles et pierres s'enfonçant dans la plante de ses pieds, elle observait de son air absent si familier la verdure enveloppée dans les ténèbres d'un' nuit qui, bientôt, laisserait place à l'aurore.

      Répétant sans cesse les mêmes mouvements, Tsuki marchait, encore et toujours. Elle était... Elle n'était qu'une existence vouée à un cycle de morts et de renaissances comme tant d'autres, attendant patiemment que les derniers grains de sables de sa vie ne s'écoulent. Était-elle triste que sa vie ne finisse par disparaître un jour ? Qu'elle ne reste dans l'ombre de l'Histoire jusqu'à son dernier souffle de vie ? Peu lui importait. Manipulée par un Destin capricieux, elle s'y soumettait et acceptait tout, sans jamais pleurer, sans jamais contester. Elle se pliait tout simplement à son cruel jeu.

      La jeune demoiselle s'arrêta alors. Elle venait d'arriver à l'orée d'une petite clairière. Embrassé par l'éclat argenté d'une poussière d'étoiles, s'étendait un lac, juste devant elle. Le reflet illusoire des étoiles sur l'eau semblait former une traînée sableuse et dansante où se mêlait de fantaisistes éclats cristallins. Ici et là, des roches au sombre éclat grisâtre se présentaient, enveloppant par endroit le bassin d'eau. L'albinos alla s'asseoir sur l'une d'elle et laissa doucement ses pieds dénudés se noyer sous l'eau claire à quelques centimètres d'elle.

      Si l'eau était froide, elle ne laissa rien le démontrer. Si ses pieds écorchés avaient appelé son corps à la douleur à chaque pas, elle n'avait rien laissé paraître. La douleur physique n'était rien. La douleur morale ne paraissait être qu'une illusion. Elle ne les connaissait pas, ou très peu. Dans le silence nocturne, elle écoutait les murmures de la nuit, laissait son existence se fondre en eux. Quelque part, sa vie était semblable à ce qui caractérisait un lac: elle était plate, inerte, et coupée du reste. Pouvait-on dire qu'elle était arrachée à mer d'émotions ? Tsukiyo ne le savait pas, ne le comprenait pas. Bien qu'évoluant, elle restait toujours celle qui semblait perdue et désorientée. Une vie simple, presque fade.

      Son regard cramoisi se posa alors sur l'horizon devant elle. S'il y a quelques minutes le ciel était noir et parsemé d'étoiles, ce chemin d'obscurité laissait à présent la doucereuse lumière de l'aube l'étreindre. Le crépuscule matinal diffuserait dans peu sa lumière dorée et disperserait les ténèbres de cette nuit sans lune. Les étoiles mourraient en silence et se cacheraient. Ce serait la fin de la poésie du ciel étoilé. Les yeux fermés, l'adolescente se laissa ainsi doucement bercer par la nature qui l'entourait.

      Cependant, la brindille qui se brisa derrière elle l'obligea à rester attentive deux secondes de plus. Elle l'avait bien compris, quelqu'un venait d'arriver. Elle ne chercha pourtant pas à savoir qui se tenait derrière elle, et feignit l'ignorance. Quand bien même son capuchon pouvait cacher son identité, la couleur rougeoyante de sa cape pourrait très bien la trahir, tout du moins si le nouveau venu la connaissait. La jeune fille ne voulait cependant pas bouger. Pour le moment, Tsuki voulait juste rester là, à se balancer dans les limbes de son être.



Dernière édition par Tsukiyo Kuroi le Sam 16 Juin - 21:00, édité 1 fois
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Pantera
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MessageSujet: Re: Là où l'aube étreint la nuit, les rencontres se font [PV Pantera]   Là où l'aube étreint la nuit, les rencontres se font  [PV Pantera] Icon_minitime1Jeu 14 Juin - 17:40


Il y avait un magnifique lac sur cette île; cette île qui était, il y a peu de temps, vidée de tous ses habitants, cette île qui était dissimulée par les brumes épaisses de l'océan et les rochers sur lesquels le bateau s'était échoué. Pantera était une intruse et n'avait rien à faire sur cet terre, comme tous les autres vivant désormais au manoir ou aux alentours. La vie était bien désagréable sur cette île. Ce n'est pas le manque de nouvelles technologies mais plutôt la présence de trop de monde. Trop de mafieux surtout.

La nuit était déjà tombée et le jour allait bientôt se lever. Le soleil allait lentement remonter et étirer ses rayons jusqu'à chaque recoin de l'île en éveillant avec lui les cris des plus petits et les grognements des plus fatigués. Pantera n'avait pas fermé l’œil. Recroquevillée sur son lit, elle écoutait le souffle régulier de l'arcobaleno qui dormait dans la chambre. Pourquoi l'avait-elle laissé s'installer dans sa chambre ? Et pourquoi avait-il choisi cette chambre et pas une autre ? Elle n'osait pas demander, de peur de se dévoiler. De toute façon il finirait bien par partir. Le silence et la folie de la mafieuse pesant lourd, certains faisaient un maximum pour l'éviter; mais cet arcobaleno de la pluie arrivait toujours à se distraire. Elle se leva tout en silence et alla se poser près de la fenêtre. La forêt, grande et feuillue, était visible et derrière, au loin, se situai le lac. Au dessus planait un petit tas d'étoiles illuminant le sombre. Cette nuit, tout était noir, car la Lune avait décidé de se cacher derrière les nuages obscurs. Elle remercia la nature de lui avoir offert la vie en murmurant une petite phrase qui se perdit dans l'air et ferma les yeux quelques instants.

A peine eut-elle rouvert ses paupières qu'elle sortit en fermant gracieusement la porte derrière son dos. Elle dévala les escaliers de pierres grises et lisses en soulevant légèrement le bas de son jupon afin de ne pas trébucher et sortit du manoir, après avoir descendu tous les étages. C'était décidé : elle allait voir le Soleil se hisser jusqu'à l'au-delà à partir de la grande étendue d'eau.

La brune marcha tout droit, encore et encore, sans s'arrêter ni faiblir. Elle traversa la forêt qu'elle connaissait désormais assez bien grâce à ses nombreuses excursions. Elle aimait cette forêt. Peu importe où elle allait, les gens la regardaient d'un mauvais œil et se méfiaient. Les arbres étaient le seul endroit où elle pouvait se libérer. Elle ne vivait que pour faire de la vie de Naito Longchamp un enfer éternel. Elle ne voulait pas le tuer mais le faire souffrir, comme il l'avait fait avec elle auparavant. Il lui avait fait mal mais il fait comme s'il n'avait jamais bougé le petit doigts.
Même si elle a décidé de tout oublier, pourtant, ses souvenirs reviennent régulièrement la hanter. Ce n'est pas facile de brûler tout son passé. Et tous ces gens qui vous observent lorsque vous essayer d'enlever la vie de votre boss.

Perdue dans le torrent vif de ses pensées, la jeune femme ne faisait pas attention à sa position. Bien qu'elle se dirigeait vers le lac, elle ne savait le chemin qu'il lui restait à parcourir. Le ciel commençait déjà à se teindre d'une couleur orangée lorsqu'elle brisa une branche. Le bruit d'une branche brisée qu'elle venait d'écraser lui fit reprendre conscience de ses action et elle pu constater avec joie et contrariété qu'elle était arrivée à destination mais qu'une personne était présente sur les lieux. Elle se baignait dans le lac mais restait immobile, telle une statue de pierre. Pantera feignit l'indifférence et s'assit sur une pierre près du bord. Elle n'allait pas laisser quelqu'un gâcher les premières heures de ce nouveau jour.


Dernière édition par Pantera le Dim 17 Juin - 10:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Là où l'aube étreint la nuit, les rencontres se font [PV Pantera]   Là où l'aube étreint la nuit, les rencontres se font  [PV Pantera] Icon_minitime1Sam 16 Juin - 14:51

    Histoire d'oublis et de pertes
      Elle ne semblait être qu'une pâle illusion de vie, embrumée par des sentiments oubliés. Une frêle imitation qui se laissait distraitement manipuler par ses pulsions. Pulsions de mort, pulsions de vie, peu importait. Obéissant principalement à son instinct et ses ressentis, elle était enchaînée au même sort que celui de tant d'autres personnes, incapable d'y échapper, incapable de s'y opposer. Son existence était une Histoire de perte continuelle, une Histoire d'oubli continuel. Oublier pour ne pas souffrir, dénier l'existence de la douleur due à la perte d'êtres chers... Ainsi, elle avait toujours pu échapper à l'amertume de l'angoisse et du chagrin.

      Mais, malgré tout, tant que sa vie durerait, le flux de ses souvenirs continuerait encore et encore à tourner en elle, tentant de réveiller tristesse, colère et joie. Combien de fois encore devrait-elle oublier ? Cependant, de part cet éloignement, elle ne se laissait pas happer par les ténèbres présentes en elle. Depuis toujours, elle agissait comme si cet abîme au fond d'elle n'existait pas. Comme si elle n'en possédait pas. Mais, si un jour venait le moment où toute cette opaque noirceur venait à lui être exposée, si un jour venait le moment où elle se réveillerait de son sommeil d'oubli... Elle finirait par se perdre. C'était cela. Si ce jour venait à arriver, sans doute ni aurait-il aucune échappatoire avant qu'elle ne se perde définitivement.

      Le chant mélodieux des oiseaux parvint aux oreilles de Tsukiyo alors qu'elle embrassait du regard la lumière de l'aube se reflétant sur le lac. La teinte orangée du malicieux crépuscule semblait danser sur l'étendue d'eau, se moquant de quiconque souhaitait se saisir de lui. Cette même teinte se peignait avec douceur et finesse sur l'une des mèches argentées de l'albinos, la seule s'étant séparée de l'embrassade de son chaperon écarlate. Le début de journée s'accompagnait d'une légère rosée du matin protégée par une distraite brume. Chaque gouttelette rencontrant un fugace rayon de soleil paraissait se muer en de scintillants cristaux d'argent se balançant avec rêverie, entourée par le lac et une sombre forêt.

      Et, même si elle n'était plus la seule à ce moment là, l'endroit était toujours baigné dans ce même silence. Quand bien même la jeune albinos avait remarqué une nouvelle présence dans les environs, elle avait gardé cet air si indifférent et distant. Au final, les deux individus avaient choisi de s'ignorer mutuellement. Seule la sombre aura d'une jeune fille venant d'arriver accompagnait le silence du crépuscule matinal. Si Tsuki n'y réagissait pas, elle le ressentait bien. L'étrange ambiance obscurcissant la tranquillité générale était des plus singulières, elle en était consciente. Et malgré cela, elle ne cilla pas. Alors, ses prunelles, semblables à des roses fleurissantes, se posèrent sur la nouvelle venue, détaillant avec réserve et discrétion la personne qui semblait posséder cette sinistre émanation.

      Une jeune fille d'à peu près son âge, des cheveux sombres ornés de fines anglaises, un regard caché derrière une frange effilée comme pour fuir les yeux des autres... Un personnage singulier qui s'accordait avec la délicatesse et les ténèbres de la nuit. Une présence singulière qui pouvait laisser l'environnement nocturne happer sa présence sans difficultés et qui possédait une aura trahissant une âme empreinte dans une histoire macabre et morne. Tsukiyo avait à ses côtés une jeune fille qui pouvait receler autant de mystères que son aura permettait d'en dire d'elle.

      D'un côté, un marionnette abîmée par les ténèbres de ses secrets, et de l'autre côté, une autre marionnette ayant perdu la couleur des sentiments. Deux existence effacées qui ne demandaient sans doute jamais l'attention d'autrui. La jeune albinos, elle, était comme une fleur solitaire s'épanouissant dans un abîme de karma, une fade mélodie capturée par une rivière d'illusion. Baignée depuis toujours dans la pitié et la compassion des autres, elle s'était contentée de suivre son cœur vide de toute aspiration, se blessant sans le savoir et sans le vouloir. Supportant tout sans être capable d'imposer son avis. Mais elle tenait. En oubliant, elle supportait mieux que personne la souffrance et la désolation, même si le bonheur lui restait de ce fait inaccessible. Au moins, elle tenait.

      -Tu sais... Les gens évitent inconsciemment d'illuminer l'obscurité. Elle devient de ce fait toujours plus sombre et plus épaisse.


      Le murmure de la jeune fille se perdit dans les airs tandis que ses prunelles vermeilles avaient repris leur contemplation du lac. Sans même un «bonjour» et autre salutation, Tsukiyo avait lâché ces deux phrases sans véritablement y réfléchir. La noirceur que dégageait la nouvelle venue avait cependant de quoi expliquer cette soudaine prise de parole. Sa voix avait toujours été monocorde, mais pourtant d'une étrange douceur paradoxale.

      Elle ne connaissait pas les ténèbres d'une vie. Cependant, elle avait souvent remarqué que ceux qui en étaient victimes ne cherchaient pas à réellement s'en sortir, et ce sans s'en rendre compte. C'était un étrange comportement dont elle était elle aussi victime sans le savoir non plus. Mais le but de son inconscient était tout autre. Parce que Tsuki ne voulait pas souffrir, elle. Elle ne voulait pas se lamenter sur des événements dont elle ne pouvait rien.

      - L'obscurité... C'est à l'intérieur des gens comme toi qu'elle se sent à l'aise
      , murmura-t-elle à nouveau.

      L'albinos sortit ensuite ses pieds de la clarté de l'eau et replia fébrilement ses jambes contre son corps, comme pour chercher à canaliser le plus de chaleur possible. Son menton se posa ensuite sur ses genoux, et elle attendit. Elle attendit que le soleil ne soit clairement présent à l'horizon. Elle attendit que le monde s'éveille complètement face à ce nouveau jour.


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